Cuentan que en Oaxaca se toma el mezcal con cafe...

samedi 13 novembre 2010

Le pays du mezcal ... il n´en fallait pas plus pour me voir débarquer à Oaxaca, à mi-chemin entre México et le Chiapas. Le mezcal, mais pas seulement. La vallée est également le berceau d´une des plus anciennes civilisations pré-hispaniques, les zapotèques.

Monte Albán

Sur la colinne du Jaguar, dominant la ville se trouve le site de Monte Albán. La cité la plus importante du monde zapotèque a connu son apogée entre 300 et 750, notamment grâce à sa position stratégique au coeur de la mésoamérique, qui se traduit par de nombreux échanges commerciaux et culturels. On trouve à la fois des édifices et des fresques "teotihucanesques" mais également des jeux de pelote (5 en tout, ces mecs étaient des sportifs!), typiques du monde maya. Des plateformes sud et nord, auxquelles on accède via des escaliers de 40m de large (à faire rougir les starlettes de Cannes...), la vue est impressionnate, non seulement sur les ruines mais également toute la vallée de Oaxaca et la sierra. Quant aux reliques (statuettes, orfèvrerie, ossements et j´en passe...), retouvées dans les nombreuses tombes qui entourent le site, elles sont visibles dans les différents musées de la ville.

Les ruines préhispaniques cotoient l´église du village de Mitla

Encore aujourd´hui, la population de l´Etat de Oaxaca, fortement marquée par ses origines indiennes a conservé ses racines et son identité, en témoigne la richesse de l´artisanat et des marchés de Oaxaca et des environs. En témoigne aussi le soulèvement de 2006 contre le gouverneur en place (élu dans des conditions douteuses et/mais grand pote du président Calderón...). La révolte est rapidement matée, dans le sang et en toute impunité (18 morts en tout sans conter les arrestations arbitraires et les cas de torture...).

Les cascades pétrifiées

Au coeur du village indien de Mitla, à 40km à l´est de Oaxaca, on trouve les ruines d´une ancienne cité mixtèque. Les successeurs des zapotèques développèrent la cité après la chute de Monte Albán et la nomèrent Mitla (qui signifie "endroit des morts"). Plus tard les conquistadors edifièrent la nouvelle ville, et contruirent des églises jusqu´au sommet des pyramides! Malgré tout, le lieu n´a pas d´énorme interêt. La magie s´opère davantage dans les environs, à Hierve el Agua. On y accède par une piste en terre dans une "camioneta" (traduisez par pick-up ouvert aux 4 vents). Ca fait encore plus mal au c.. que le cheval, mais ça en vaut la peine! En contrebas de la montagne se trouvent diverses cascades pétrifiées... L´eau ne coule que dans les bassins de type piscine de Saint Trop´. On s´y baigne mais pas trop longtemps (j´avais presque oublié qu´on était en novembre...).

Le retour à San Cristóbal est imminent. Cette fois-ci je tâcherai de ne pas faire le mort et de vous faire partager au moins quelques photos. En attendant de reprendre la route...

La catedral Santo Domingo

El pais del mezcal ... no hacía falta más para verme llegar en Oaxaca, entre el D.F y Chiapas. El mezcal, pero no solamente. El valle es también la cuna de una de las más antiguas civilisaciones pre-hispanicas, les zapotecos.

Monte Albán

En el cerro de Jaguar se encuentra la ruinas de Monte Albán. La ciudad la más importante del mundo zapoteco llegó a su apogeo entre los años 300 et 750, particularmente gracias a su posición estrategica en el corazón de la mesoamérica, que le permitió muchos cambios commerciales y culturales. Así podemos ver edificios y pinturas del estilo teotihuacano, y también unos juegos de pelota (5 en total!), típicos del mundo maya. De las plataformas norte y sur, cuyas accedemos por escaleras de 40m de anchura, la vista es impresionante, no solamente sobre la ruinas pero también sobre todo el valle de Oaxaca y la sierra. Por fin, muchos objetos fueron encontrados en el sitio (artesania, joyeria, huesos, y mucho más...), particularmente en las tumbas que rodean el centro ceremonial. Se observan en los varios museos de la ciudad.

Las fachadas de Mitla

La población de Oaxaca conservó sus raices (particularmente indigenas) y su identidad. Lo demuestra la riqueza de su artesanía y de los mercados oaxaqueños. Lo demuestra también el levantamiento de 2006 contra el gobernador (elegido en condiciones dudosas y/pero gran amigo del presidente Calderón). La rebelión está matada rápidamente, en la sangre e impunemente (18 muertos en total sin contar las detenciones arbitrarias y los casos de tortura).

Los estanques naturales de Hierve el Agua

En el pueblo indigeno de Mitla, a 40km al este de Oaxaca, encontramos las ruinas de una antigua ciudad mixteca. Los sucesores de los zapotecos desarrollaron la ciudad después de la caída de Monta Albán y la nombraron Mitla (que significa "lugar de los muertos"). Luego, los conquistadores edificaron la nueva ciudad, y contruyeron iglesias hasta en la cumbre de las pirámides! A pesar de todo, el lugar no es lo más interesante que he visto...
La magia se produce más en los alrededores, en Hierve el Agua. Lo alcanzamos por una pista de tierra en una "camioneta". Más abajo de la montaña se encuentran varias cascadas petrificadas... El agua hunde sólo por los estanques donde se puede bagnar ... pero no mucho tiempo (casi había olvidado que estabamos en noviembre).

La vuelta a San Cristóbal es inminente. Esta vez trataré de no fingirme muerto y de hacerle compartir por lo menos algunas fotos. Esperando reemprender pronto el viaje...

¡Hasta luego!

Del tequila al mezcal

mercredi 10 novembre 2010

Dans l´Etat de Jalisco, au centre-ouest du Mexique, au milieu des paysages arides et montagneux pousse une plante de couleur vert-bleu, l´agave, dont on tire le précieux nectar destiné à la fabrication de la ... tequila! Je décide donc de remonter à la source du problème, à Tequila justement où est fabriquée la boisson nationale (après le Coca Cola et la bière...), célèbre dans le monde entier. En tout, 18 distilleries sont encore (et même plus qu´avant!) en activité. Autant vous dire, ça pue la tequila à plein nez jusque dans les rues... Malgré tout, Tequila est devenue un peu trop touristique, et j´ai donc laissé de côté les visites et dégustations (pour les prix prohibitifs, mais plus sérieusement parce que j´ai arrêté l´alcool).
Néanmoins, la région est splendide et il fait bon gambader au soleil dans les champs d´agave. De loin, la ville ressemble a une grosse zone industrielle cernée par les colinnes recouvertes de bleu.

On n´arrête pas la connerie!

A 60km de là se trouve la 2e plus grande conurbation du Mexique, l´imprononçable Guadalajara. Le centre-ville est agréable, avec ses 4 places entourant la cathédrale, ses immenses marchés et ses rues piétonnes. Mais bon, on s´y promène un jour et basta! Cependant, la ville de naissance des mariachis et aussi un grand lieu de la fête et de la danse, avec ses nombreux étudiants qui squattent quotidiennement les inombrables bars et discotheques`du centre et des environs. C´est l´occasion pour moi de quelques retrouvailles avec un de mes vieux démons de San Cristóbal (ceux qui m´entrainaient dans la débauche...), Ana.

Le lendemain, changement de décor. La route serpente entre les lacs et les volcans de la sierra Madre. Au bout de quelques heures de route, on arrive au petit village tarasque d´Angahuán, à 2 380m d´altitude. Pas un hôtel, pas un resto, pas une boutique d´artisanat ou de souvenirs et pas un touriste (ni étranger ni mexicain d´ailleurs). Le soir, pour se réchauffer, les habitants font des grands feux de bois au milieu des rues poussiereuses et picolent (beaucoup...), au son de la musique traditionnelle et de prières chantées au micro en purépacha (langue indigène locale). Pour être honnête, j´ai pensé à un moment faire demi tour vers la "civilisation" tellement la claque a été puissante. Seule l´odeur des tacos nous rappelle que nous sommes toujours au Mexique!

Angahuán au réveil

Je tombe finalement sur un groupe de jeunes en pick-up (déja bien attaqués par la bière...) qui m´amènent jusque chez José, qui finalement m´héberge dans un "chalet" (qui ressemble plus à un refuge). Mais avec une cheminée, qui me permet de passer la nuit en vie, les température n´ayant rien a envier a celles des Alpes en hiver.

Mais qu´est de que t´es venu faire ici, me diriez-vous? Et bien, à quelques heures de marche se trouve le volcan Paricutín, dont le cratère encore fumant culmine a 2 800m d´altitude. C´est en quelque sorte la revanche de Pucón (pour ceux qui ont tres bonne mémoire ou ceuz qui connaissent). A vrai dire, le petit Paricutín n´est qu´un bébé volcan, puisqu´il n´est né qu´en 1943, au milieu d´un champ de mais (imaginez une seule seconde un phénomène du type à la Buisse!). Il ne reste de cette époque que le clocher d´une église, prisonnier de la lave. A travers les forets de pins, puis d´un immense champ de lave noire, on arrive finalement au cratère, d´où sortent toujours des fumées blanches, preuve que le volcan a encore de beaux jours devant lui. Tout autour, on voit les ancetres du "petit" Paricutín, qui eux se sont éteints depuis bien longtemps.

Sur les pentes du Paricutín

Au bout de 8h de marche (dont beaucoup passées à me perdre dans la forêt...), je rentre à Angahuán ou je passe une nouvelle nuit (non pas par amour pour ce village mais parce que je n´arrivais plus à marcher!). Je me rend enfin compte que les "prières" ne sont en fait que des annonces (pour des commerces ou le programme des animations "en ville"), ou alors c´est la premiere fois que j´entend les mots "taco", "torta" ou "hamburguesa" dans une pratique religieuse (ces mots n´ayant vraisemblablement pas d´équivalent en purépacha, j´ai enfin eu droit a la vérité). Toujours est-il ça ressemble assez au chant des imams!

Toujours plus au sud, à 300km du D.F, Morelia me permet de faire une petite escale diurne dans ma redescente vers le Chiapas Bâ`timents roses, églises à tout va, parcs, fontaines, et un aqueduc planté au beau milieu du centre-ville... A part ce dernier, on n´est pas surpris mais c´est toujours agréable de faire une halte dans une ville comme ça, en plus il y avait un Burger King. Il ne reste plus que quelques heures de route (une bonne dizaine au final...) et un tranfert au D.F (on dit que tous les chemins mènent à Rome mais au Mexique ils mènent au D.F!) pour rallier Oaxaca, connue notamment pour son mezcal.

De la tequila au mezcal, la boucle est bouclée!

Back in black!
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En el Estado de Jalisco, en el centro-oeste del pais, en el medio de paisajes áridos y montañosos crece una planta de color verde-azul, el agave, que sirve a la elaboración del ... tequila! Por eso, decido llegar hasta la fuente del problema, en Tequila justamente, donde está hecha la bebida nacional (despues de la coca cola y de la cerveza...), famosa en el mundo entero. En total, 18 distilerías siguen produciendo (y más que antes!). Entonces, huele al tequila en las calles... Pero la ciudad se volvió demasiado turistica y dejé pues la visitas y degustaciones (por los precios y más seriamente porque dejé el alcohol). Sin embargo, la región es linda y incita a caminar en los campos de agave. De lejos, Tequila se parece a una gran zona industrial, rodeada por los cerros de color azul.

A 60km de aquí se encuentra la secunda conurbación la más grande de México, Guadalajara. El centro es agradable, con sus 4 plazas que rodean la catedral, sus inmensos mercados y sus calles peatonales. Pero está bien para quedarse un día y basta! Sin embargo, la ciudad de nacimiento de los mariachis es también un buen lugar para la fiesta (y por algunos bailar). Para mi, fue la ocasión de ver de nuevo a uno de mis demonios (los con quién echaba desmadre en San Cris), Ana.

El cuervo de José Cuervo!

El día siguiente, cambio de ambiente. La carretera gira entre los lagos y los volcanes de la sierra Madre. Al cabo de unas horas de viaje, llegamos al pueblito tarasco de Angahuán, a 2 380m de altura. No hay hi hostel, ni restaurante, ni tienda de artesanias, ni un turista (extranjero o mexicano). En la noche, para calentarse, los habitantes hacen fuegos en las calles polvorientas y toman (mucho...), todo con música tradicional y oraciones cantadas con un microfono en purepacha (idioma indigena local).

De hecho, pensé un momento en dar la vuelta hacia la "civilización" tanto el "golpe" fue poderoso. ¡Sólo el olor de los tacos nos recuerda que aún estamos en México! Finalmente, caigo sobre una banda de jóvenes en carro (bien borrachos ya...) que me trae hasta la casa de José, que finalmente me alberga en un "chalé" (que se parece más a un refugio). Pero con una chimenea, que me permite pasar la noche en vida, porque la temperatura llega hasta 0ºC en la noche!).

La catedral de Guadalajara

¿Pero porque viniste aquí tonto? me prguntarían. A unas horas de caminata se encuentra el volcán Paricutín, cuyo cráter todavía humeante llega a los 2 800m de altura. La verdad es que el pequeño Paricutín es un bebe volcán, porque nació solamente en 1943, en el medio de un campo de mais. Solo queda de esta epoca una iglesia, prisonera de la lava. Cruzando los bosques de pinos y luego los campos de lava negra, llegamos finalmente al cráter,de donde salen humo blanco, lo que prueba que el volcán todavia tiene un gran porvenir. En los alrededores, vemos a los ancestros del Paricutín, qui se apagaron hace mucho tiempo ya. Al cabo de 8 horas de caminata (cuyas muchas pasadas perdiendome en el bosque...), me regreso en Angahuán, donde paso una noche más (no por amor por este pueblo pero porque ya no podía caminar más!). Me doy cuenta finalmente que la oraciones son en realidad anuncios (para negocios o de programación de eventos), o sino es la primera vez que escucho las palabras taco, torta y hamburguesa en una practica religiosa. Esas palabras ciertamente no tienen equivalencia en purepacha, así que descubré la verdad! De todos modos, se parece al canto de los imames!

La iglesia fijada en la lava

Aún más al sur, a 300km del D.F, Morelia me permite de hacer una escala de día en mi bajada hasta Chiapas. Edificios rosas, iglesias en cada esquina, parques, fuentes y un acueducto en el centro... Fuera de ese último, no hay sorpresas pero siempre es agradable hacer una pausa en tal ciudad. Además había un Burger King. Ahora solo me falta unas horas de viaje (más de diez...) y un cambio de camión en el D.F para llegar a Oaxaca, particularmente famosa por su mezcal.

Del tequila al mezcal, se acabó la vuelta!

Morelia

Mickey Mouse et les momies

vendredi 5 novembre 2010

Quand on arrive au bout du monde, on ne peut que faire marche arrière. Après une nouvelle escale pratique à San Luis Potosí, je me rends à San Miguel de Allende, ville coloniale (pour changer!) située en plein centre du pays.
Ici, la donne est différente. Les voitures sont plus belles et plus grosses, les hôtels plus luxueux, les rues plus propres, les gens mieux habillés, la bière plus chère, et les gringos beaucoup plus nombreux qu´à l´accoutumée... A tel point que la ville est surnomée par les mexicains San Mickey Mouse. A vrai dire, en cette période de fêtes, San Miguel donne l´impression d´un petit Disneyland, avec ses guirlandes, ses vendeurs de glaces et de ballons gonflés à l´hélium et ses édifices roses illuminés la nuit. La Parroquia de San Miguel Arcángel impressionne par ses airs de Sagrada Familia ... ou de château de princesse! Tous les 20m, une église, un musée, une galerie d´Art, un resto que je ne pourrais jamais me payer (sortez vos mouchoirs!) ... Le centre ville est magnifique, avec ses rues pavées et ses demeures seigneuriales. Mais à San Miguel, on ne fait pas de vieux os, faute d´atmosphère réellement authentique et de (beaucoup de) pesos dans le porte-monnaie.

Le château de la princesse Sissi

Malgré tout, l´ambiance est là, un monde incroyable sillonne les rues. En effet, la ville propose de nombreuses animations relatives au centenaire de la révolution, notamment des spectacles de son et lumières sur la façade de la paroisse. Les mariachis jouent leurs airs favoris aux terrasses des restos. Des spectacles de danse aztèque surgissent soudain au coin d´une rue. Des expositions sur la fête des morts sont organisées autour de la place principale. Et enfin, des gamins déguisés en diables ou en sorcières fêtent Halloween en demandant des bombons aux papis gringos qui ne sont pas encore couchés... Autant vous dire, je n´ai absolument RIEN compris à cette ville, et ce, sans picoler ni faire l´usage de stupéfiants.

La fête des Morts, c´est comme le rock'n'roll!

Quelques centaines de kilomètres plus loin se trouve Guanajuato. A 2 000m d´altitude, la ville ressemble à un grand labyrinthe aux maisons colorées qui s´étalent sur les flancs des colinnes environnantes. Ancien grand centre minier, Guanajuato vit également sous terre, dans une multitude de rues souterraines qui s´enfoncent et ressortent à tout moment. En plein festival Cervantino, qui plus est pendant la fête des Morts, les callejones sont envahis par une foule compacte errant au rythme de la musique, des spectacles de danse ou de théâtre. Des théâtres justement, la ville en compte quelques paires. Des églises et des catédrales se comptent également par dizaines (mais ça c´est plus un scoop!).

Guanajuato depuis le haut du funiculaire

En montant sur les colinnes (par funiculaire parce que je suis une feignasse), on se rend encore plus compte de cette anarchie urbaine, un bon moyen de tester son sens de l´orientation, et sans carte s´il vous plait (au Mexique les cartes c´est pour les gonzesses!). Tous les soirs, à l´espanade de la Alhóndiga, ancien grenier de la ville reconverti en musée, se déroulent des concerts en tout genre (de Toño Barrio à Los Bunkers en passant par Aterciopelados) et des spectacles de danse devant une assistance toujours aussi importante.
La journée, les attractions ne manquent pas non plus. Le musée des momies et du culte de la mort attire de nombreux touristes mexicains, assez friands du sujet (si la mort nous fait pleurer, ben eux ça les fait marrer et faire la fête!). Il faut reconnaître que c´est plutôt fun d´exposer des morts qu´on a sorti du cimetière pour faire de la place, mis à part peut être la section sur les bébés momies, morbide à souhait... Encore plus haut, sur les colinnes, on trouve près du temple San Cayetano les mines de la Valenciana, pas très impressionnantes mais d´une grande valeur historique. L´histoire vous la connaissez ... c´est toujours pareil!

Guanajuato, c´est un peu comme San Cristóbal ... un bourbier! J´y serais bien resté 6 mois, mais les vacances ne sont pas éternelles et la route encore longue.

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Cuando llegamos en el fin del mundo, solo podemos retroceder. Despues de una nueva escala en San Luis Potosí, me voy a San Miguel de Allende, ciudad colonial (para cambiar!), ubicada en el centro del país, Aquí, todo es diferente. Los carros son más lindos y grandes, los hosteles más lujosos, las calles más limpias, la gente mejor vestida, la cerveza más cara, y los gringo más numerosos que en otros lugares... estamos en San Mickey Mouse! De hecho, en esa temporada de fiestas, San Miguel parece a un pequeño Disneyland, con sus decoraciones, sus vendedores de nieve y de globos y sus edificios rosas iluminados en la noche. La Parroquia de San Miguel Arcángel impresiona por su semejanza con la Sagrada Familia ... o el castillo de princesa! Cada 20m, una iglesia, un museo, una galeria de Arte, un restaurante donde nunca podré pagar la cuenta (saquen los pañuelos!) ... El centro es magnífico, con sus calles y casas antiguas. Pero en San Miguel, no es necesario quedarse mucho tiempo, por falta de ambiente realmente auténtico y falta de (muchos) pesos en el monedero.

San Mickey Mouse

Sin embargo, hay muchíssima gente en la calle. Ahora mismo, la ciudad ofrece varias animaciones alrededor del tema del centenario de la revolución, como espectáculos de luz y sonido en la fachada de la parroquia. Los mariachis tocan sus canciones favoritas en las terrazas de los restaurantes. Espectáculos de baile azteca aparecen de repente en una esquina. Exposiciones sobre el día de los muertos están organizadas en la plaza principal. Y por fin, niños festejando Halloween andan por las calles pidiendo caramelos a los viejos gringos que siguen allí... La verdad es que no entendí NADA de lo que pasó en esta ciudad, y todo eso sin tomar ni alcohol ni drogas.

Las casas multicolores de Guanajuato

A unos cien kilómetros de San Miguel se encuentra Guanajuato. A 2 000m de altura, la ciudad se parece a un gigántesco laberinto con casas coloradas, que se extiende hasta los cerros que rodean el centro histórico. Antiguo centro minero, Guanajuato vive también bajo la tierra, en muchas calles subterráneas, que se hunden y salen en cada momento. Durante el festival Cervantino, además el día de los muertos, los callejones están invadidos por la gente, andando al ritmo de los conciertos y espectáculos de baile o de teatro. Teatros justamente, la ciudad tiene un nombre importante. Iglesias y catedrales se contan por decenas (pero eso no es una sorpresa!).

El templo San Cayetano

Subiendo en los cerros (por funicular porque soy perezoso), nos damos cuenta de est anarchia urbana, una buena ocasión de probar su sentido de la orientación, y sin mapa por favor (parece que en México solo son cosas de mujeres...). Todas la noches, en la explanada de la Alhóndiga, hay música en vivo (de Toño Barrio a Los Bunkers pasando por Aterciopelados) y espectáculos de baile, siempre frente a mucha gente.
En el día, hay también muchas cosas que hacer, como el museo de la momias y del culto de la muerte. Muy divertido (sobretodo para los mexicanos), aparte de la sala de los bebes momias, bastante morbida... De hecho sacar muertos del pantheon para meterlos en un museo, creo que solo se hace en México! Más arriba, en los cerros se encuentra el templo San Cayetano y las minas de la Valenciana, que no están muy impresionantes pero de un cierto valor histórico. La historia ya la conocen ... es la misma en toda América.

Guanajuato, es un poco como San Cristóbal ... una trampa! me hubiera quedado 6 meses, pero las vacaciones siempre tienen un fin y el camino aun está largo.