Si le lac Titicaca est aujourd´hui considéré comme le berceau des civilisations pré-Colombiennes, Cuzco représente certainement le mieux leur apogée et leur décadence. Capitale de l´Empire Inca et véritable "nombril du monde" (Q´Osqo en Quechua), la ville s´est transformée au fil des invasions espagnoles et des tremblements de terre en une magnifique cité coloniale, qui compte autant d´églises et de places que de salons de massage.... Il reste cependant quelques fondations inca visibles, sur lesquelles se juxtaposent les constructions des inca-pables! (à savoir les espagnols, très appréciés outre-Atlantique!).
Aujourd´hui, c´est l´invasion yankee que subit Cuzco, dont les batiments coloniaux abritent autant de discothèques, hotels et restos que de musées. Malgré tout, la ville conserve encore aujourd´hui un charme indéniable et le tourisme en fait la région la plus florissante du Pérou.
De Copacabana, aprés un passage frontière express, deux changements de bus et une nuit passée sur les routes péruviennes, nous rallions Cuzco au (très) petit matin. Aprés avoir salué une dernière fois nos amis italiens, qui retournent au pays, nous nous installons à l´Hostal Andrea, petit hotel tranquille malgré les tumultes de la vie sentimentale de la proprio, digne d´une télénovela colombienne... Dans la foulée nous retrouvons nos boludos argentins, Marco, Hernan, Gerardo, Sebastian, Pablo et Florenza pour une découverte nocturne de la ville. Rien de mieux pour s´acclimater, surtout lorsqu´on est perché à 3 400m d´altitude (heureusement c´est bienôt fini!). Ré piola!
Rapidement, nous nous mettons en quête du boleto turistico (et ouais nous aussi on est un peu des yankees), qui permet de visiter 16 sites et musées dans les alentours de Cuzco pour une somme modique, surtout quand on se fait passer pour des gentils étudiants français, fausse carte à l´appui. Mais nous avons beau eu battre les pavés de la ville, nous n´avons pas réussi à trouver l ´Inca. Un nouvel espoir renait donc lorsque nous partons découvrir Pisac (ou Pisaq c´est comme vous voulez) à sa recherche. A la surprise générale, on n´aura trouvé que des ruines, situées sur une colinne à l´entrée de la Vallée Sacrée des Incas. Pisac présente les terrassement agricoles les plus spectaculaires encore existant, qui servaient dans les parties basses à la culture du Choclo (bien connu à la Buisse) et dans les parties hautes à celle de la Papa (bien connue des amateurs de gratin dauphinois). Le site aurait également servi de lieu défense, au même titre qu´Ollantaytambo (vous n´arrivez pas à le prononcer, nous non plus!), second site archéologique visité dans la journée.
Toujours accompagnés des boludos argentins et les masses de yankees, nous trouvons les vestiges urbains incas les mieux conservés avec une fois de plus des terrasses titanesques surplombées par le Temple du Soleil, qui comme les églises (et les salons de massage) à Cuzco sont omniprésents. Ollantaytambo servait également d´ultime point de défense du Machu Picchu et fut le dernier lieu de résistance inca après la chute de Cuzco. Malgré tout, nous n´avons toujours pas trouvé l´Inca.
Nous cherchons donc du côté de Chinchero, qui regroupe non seulement terrasses, vestiges incas (une fois de plus recouverts par des églises) mais également un artisanat de tissage traditionnel. C´est fait à la main, c´est beau et c´est moins cher que chez La Redoute! Nous rentrons de cette journée chargée sans avoir trouvé l´Inca mais avec la promesse de retourner dès le lendemain dans la Vallée Sacrée à l´assault de nouveaux sites archéologiques.
De Copacabana, aprés un passage frontière express, deux changements de bus et une nuit passée sur les routes péruviennes, nous rallions Cuzco au (très) petit matin. Aprés avoir salué une dernière fois nos amis italiens, qui retournent au pays, nous nous installons à l´Hostal Andrea, petit hotel tranquille malgré les tumultes de la vie sentimentale de la proprio, digne d´une télénovela colombienne... Dans la foulée nous retrouvons nos boludos argentins, Marco, Hernan, Gerardo, Sebastian, Pablo et Florenza pour une découverte nocturne de la ville. Rien de mieux pour s´acclimater, surtout lorsqu´on est perché à 3 400m d´altitude (heureusement c´est bienôt fini!). Ré piola!
Rapidement, nous nous mettons en quête du boleto turistico (et ouais nous aussi on est un peu des yankees), qui permet de visiter 16 sites et musées dans les alentours de Cuzco pour une somme modique, surtout quand on se fait passer pour des gentils étudiants français, fausse carte à l´appui. Mais nous avons beau eu battre les pavés de la ville, nous n´avons pas réussi à trouver l ´Inca. Un nouvel espoir renait donc lorsque nous partons découvrir Pisac (ou Pisaq c´est comme vous voulez) à sa recherche. A la surprise générale, on n´aura trouvé que des ruines, situées sur une colinne à l´entrée de la Vallée Sacrée des Incas. Pisac présente les terrassement agricoles les plus spectaculaires encore existant, qui servaient dans les parties basses à la culture du Choclo (bien connu à la Buisse) et dans les parties hautes à celle de la Papa (bien connue des amateurs de gratin dauphinois). Le site aurait également servi de lieu défense, au même titre qu´Ollantaytambo (vous n´arrivez pas à le prononcer, nous non plus!), second site archéologique visité dans la journée.
Toujours accompagnés des boludos argentins et les masses de yankees, nous trouvons les vestiges urbains incas les mieux conservés avec une fois de plus des terrasses titanesques surplombées par le Temple du Soleil, qui comme les églises (et les salons de massage) à Cuzco sont omniprésents. Ollantaytambo servait également d´ultime point de défense du Machu Picchu et fut le dernier lieu de résistance inca après la chute de Cuzco. Malgré tout, nous n´avons toujours pas trouvé l´Inca.
Nous cherchons donc du côté de Chinchero, qui regroupe non seulement terrasses, vestiges incas (une fois de plus recouverts par des églises) mais également un artisanat de tissage traditionnel. C´est fait à la main, c´est beau et c´est moins cher que chez La Redoute! Nous rentrons de cette journée chargée sans avoir trouvé l´Inca mais avec la promesse de retourner dès le lendemain dans la Vallée Sacrée à l´assault de nouveaux sites archéologiques.
Laine de lama garantie sans colorants ni conservateurs!
Et c´est sous la pluie, décidemment omniprésente à Cuzco (comme les salons de massage), que nous prennons la route de Moray, certainement les ruines les plus impressionnantes de la vallée. Aprés un passage express aux mines de sel de Maras, nous arrivons par la piste sur le site de Moray, ou se cotoient trois énormes terrasses de forme circulaire dédiées jadis aux expériences des agronomes incas (plus de 82 variétés de pommes de terre furent développées ici) et aujourd´hui en cours de restauration. Le plus grand cercle comptant jusqu´à 15 niveaux asccessibles uniquement par le haut d´une colline, la remontée jusqu´au bus n´aura pas été de tout repos, la pluie et la boue faisant leur oeuvre, les Dieux ayant décidé de régaler (comme souvent en cette saison des pluies) la Pachamama, la Terre Mère.
Les terrasses circulaires de Moray, uniques en leur genre
Vous vous en doutez, nous n´avons toujours pas trouvé l´Inca, mais nous avons vu certaines de ses plus grandes oeuvres, son plus fidèle compagnon (le désormais incontournable lama), son environnement naturel, ses croyances et l´héritage qu´il laisse encore aujourd´hui aux populations dans cette région. Chaque lieu respire une atmosphère particulière, mystique, spirituelle, en accord avec les éléments.
L´ascension et le rayonnement de l´Empire Inca fut aussi rapide et impressionant que son existence fut brève. Fondé officiellement en 1438 par Pachacutec, le Tawantinsuyu (veritable nom de l´empire, Inca étant le titre de l´emprereur) s´effondrera peu après l´arrivée des conquistadors en 1572, date de l´exécution du dernier Inca, Tupac Amaru I, qui donnera plus tard son nom à un célébre rappeur étasunien. Malgré tout, l´Empire régnera sur une large partie de l Amerique du Sud grâce à une administration et un système de contrôle de la population trés développé, basé avant tout sur la redistribution des ressources agricoles, leur principale richesse (l´or et les métaux précieux n´étaient utilisés que pour les ornements des temples et n´avaient donc aucune valeur marchande...). Bien qu´ils édifièrent les constructions pré-Colombiennes les plus remarquables, les Incas n´ont rien inventé et n´ont fait qu´utiliser les savoirs des tribus amérindiennes qu´ils ont progressivement soumises et notament l´empire Tiwanaku. Cependant, ils furent de grands architectes au même titre que de grands tisseurs (tisseuses pour le coup... on parle du XVe siècle), musiciens et potiers. Ils possédaient de grandes connaissances en astronomie, en médecine et en techniques agricoles (les patates on ne s´en lassera jamais!). Malgré tout, l´hétérogénéité de l´Empire, leurs croyances et leurs coutumes ne résisteront pas à l´avidité des espagnols. Durant la conquête espagnole, ils détruisèrent eux-même leurs édifices pour qu´ils n´aient aucune utilité à l´ennemi.
Après une semaine passée à Cuzco, nous faisons de nouveau nos bagages pour nous rendre au Machu Picchu, cité perdue des Incas aujourd´hui reconnue comme l´une des sept nouvelles merveilles du monde... L´aventure dans la jungle et l´histoire péruvienne commence maintenant! Vamos!
2 commentaires:
Putain j'savais pas qu'2pac etait l'dernier rescapé de la colonisation espagnole en amerique !!
Encore pleins d'connaissances pour nous, c'est bon ca, continuez encore et tjrs !
grosses bises.
Julio
vous êtes sur que vous ne ne confondez pas avec "Cousteau" ?!?
:p
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