Après un premier essai raté de nous extirper des entrailles de
San Cristóbal, la faute au
pox comme nous l'avons déjà dit, nous partons donc le lendemain à 6h du matin en direction de la ville de
Quetzaltenago (ou
Xela) au
Guatemala.
Alex et Nina, un couple etasuno-canadien rencontré à
la Posada de l'Abuelito, se joint à nous pour le voyage. Après un arrêt rapide à la frontière pour un nouveau graffiti sur nos passeports, nous voici désormais hors du
Mexique, sur les routes du pays du
quetzal.
Quatre interminables heures plus tard, nous arrivons finalement à
Xela, deuxième plus grande ville du
Guate. Ici, la présence indigène est très forte et le
quiché, langue maya des environs, est toujours majoritairement utilisée dans les zones rurales. Le soir de notre arrivée, le parc central est envahi par des forains et des locaux venus passer du bon temps, un peu comme nous à la
Saint-Martin. Plus tard dans la soirée, la fête se termine par une procession religieuse assez lugubre. Des prêtres, tout de noir vêtus et munis de torches, forment une haie d'honneur à un cortège de femmes portant Jésus et la
Vierge de Guadalupe, suivis par un orchestre jouant des mélodies pour le moins sinistres. Une vraie marche funèbre!
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Xela depuis la terrasse de notre hôtel
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Le lendemain, nous décidons de nous rendre aux
Fuentes Georginas, sources d'eau chaude situées sur les flancs du volcan
Zunil. Depuis le village du même nom
, nous parcourons les 8 kilomètres de montée à l'arrière d'un pick-up. L'eau qui sort de la roche est tellement brulante que nous n'avons même pas réussi à nous approcher de la source! Malgré tout, le complexe dispose de quelques bassins annexes ou nous pouvons profiter de la chaleur au milieu d'une forêt dense, bientôt recouverte de nuages. Sur le chemin du retour, nous rencontrons des habitants du village voisin qui acceptent de nous descendre dans la vallée, moyennant quelques
quetzales. C'est pour nous l'occasion d'apprendre quelques rudiments de
quiché. Pas évident!
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Sur les premières pentes du Santa María
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Décidément enthousiasmés par notre expérience de l'
Iztaccihuatl, nous décidons de nous attaquer à un autre volcan, le
Santa María. Une fois gravis les 1 600m nous menant au sommet, la vue qui s'offre à nous est assez impressionnante, car elle nous permet de voir tous les volcans environnant et même de deviner, au loin, la côte pacifique. Malheureusement, quelques nuages restés en contrebas nous empêchent d'observer les éruptions du
Santiagito, petit volcan toujours actif situé au pied du
Santa María. Seuls les bruits des fréquentes explosions nous parviennent et c'est franchement frustrant! Dans la descente, nous croisons des dizaines de locaux venus prier au sommet du volcan, certains bibles à la main, d'autres pieds nus ou encore agenouillés, tous solicitant les faveurs de notre Seigneur ou de l'un de ses acolytes...
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Pas de pays sans maïs!
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De retour à
Xela, nous nous offrons un petit détour par le marché afin de découvrir les spécialités locales. Et, n'en déplaise à nos amis mexicains, étant fans l'un comme l'autre de tortillas, nous devons reconnaître que les meilleures que nous avons mangé jusque là sont... guatémaltèques! Le soir venu, nous nous empressons de préparer nos sacs pour prendre la direction
lac Atitlán le lendemain matin. Tout un programme!
Después de haber fracasado una primera vez para salir de
San Cristóbal, por culpa del
pox como dijimos, nos vamos finalmente al día siguiente a las 6 de la mañana rumbo a
Quetzaltenago (o
Xela) en
Guatemala.
Alex y Nina, una pareja norteamericana que conocimos en la
Posada del Abuelito se juntan con nosotros para el viaje. Pasando por la frontera, agregamos un nuevo grafiti a nuestro pasaporte. Por fin salimos de
México, viajando ahora por las carreteras del país del
quetzal.
Cuatro interminables horas después, llegamos finalmente a
Xela, secunda ciudad más grande de
Guate. Aquí, la presencia indígena es muy fuerte y el
quiché, idioma maya de la región, es todavía mayormente hablado en las zonas rurales. En la noche, el parque central es invadido por feriantes y locales buscando animación. Más tarde, la fiesta se termina con una procesión religiosa bastante asombrosa. Sacerdotes, vestidos de negro y con antorchas, forman una guardia de honor para un cortejo de mujeres llevando a Jesús y a la Virgen de Guadalupe, seguidas por una orquesta tocando melodías demasiado siniestras. Una verdadera marcha fúnebre!
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En el medio del bosque
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El día siguiente, decidimos ir a las
Fuentes Georginas, aguas termales ubicadas en las faldas del volcán
Zunil. Desde el
pueblo del mismo nombre, recorremos los 8 kilómetros de subida atrás de una camioneta. El agua que sale de la roca es tan caliente que no pudimos acercarnos de la fuente! A pesar de eso, el lugar tiene varias albercas donde podemos disfrutar del calor en el medio de un bosque denso, rápidamente cubierto por la nubes. En el camino de regreso, nos encontramos con habitantes del pueblo más cercano que aceptan, contra unos
quetzales, bajarnos hasta el valle. Fue para nosotros la oportunidad de aprender algunas palabras de
quiché. Y no fue nada fácil!
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Las Fuentes Georginas
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Definitivamente emocionados por nuestra experiencia del
Iztaccihuatl, decidimos subir a otro volcán, el
Santa María. Una vez escalados los 1 600 metros desde el pie hasta la cima, la vista que se nos ofrece es bastante impresionante. Nos permite ver todos los volcanes alrededor y adivinar, más lejos, la costa pacífica. Desafortunadamente, algunas nubes se quedaron y nos impiden observar las erupciones del
Santiaguito, pequeño volcán aún activo ubicado en la parte baja del
Santa María. Solamente pudimos escuchar los ruidos de las explosiones y eso fue verdaderamente frustrante! En la bajada, nos encontramos con docenas de locales que vinieron a rezar en la cima del volcán, algunos con biblias, otros descalzos o arrodillados, todos pidiendo favores a nuestro Señor o uno de sus acólitos...
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Desde la cima del Santa María
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