Guatemala

samedi 25 septembre 2010

Je pars de San Cristóbal comme je suis venu. Sac à dos plein à craquer, fringues vieillissantes (certaines sont déjà décédées), l´espagnol un peu plus affuté, je prends la route au petit matin direction le Guatemala.

Un bref passage au poste frontière de la Mesilla me permet (enfin !) de mettre fin à ma clandestinité (7 mois et demi au Mexique contre 6 permis par la loi), et tout ça sans que les autorités s´en inquiètent vraiment… En parcourant ce qu´il reste des routes guatémaltèques, la pluie, puis le brouillard s´invitent sur les hauts plateaux et c´est un paysage chaotique qui s´offre à moi lors de mon arrivée à Panajachel, sur les rives du lac Atitlán. A vrai dire la région a subi de plein fouet les tempêtes tropicales qui ont ravagé une bonne partie de la région depuis cet été (voir en annexes).


Vulcania, version guatemaltèque!

Mais la nature nous donne toujours une chance, notamment à ceux qui se lèvent tôt. 6h30h du mat´ le lendemain, alors que (presque) toute la ville est encore endormie, les premiers rayons du soleil apparaissent dans un ciel (presque) totalement bleu. Quelques centaines de mètres me suffisent à atteindre les rives du lac, ou quelques barques amarrées attentent tranquillement le flot de voyageurs. En face, les volcans (eux aussi endormis !) recouverts de végétation trônent fièrement au dessus du lac. Il ne manquait que la bouteille d´eau Volvic pour s`y croire mais comme vous le savez, j´essaye d´arrêter…

Je pars dans la foulée à l´assaut des villages disséminés aux alentours du lac, notamment San Pedro de la Laguna et Santiago de Atitlán. Comme à Panajachel, bonne ambiance bien touristique, florilège de vendeurs d´artisanat (d´usine évidemment), langue officielle : l´anglais, monnaie officielle : ce bon vieux dollar US. Malgré ce manque d´authenticité le coin reste sublime, au milieu d´une végétation très dense, sur les premières pentes des volcans, au bord du lac. Mais en début d`après-midi, les cimes sont déjà recouvertes, les nuages arrivent à toute vitesse et on commence à plier bagage si on veut arriver chez soi au sec. Ainsi ma journée se termine aussi tôt qu´elle a commencée car une fois venue la pluie il n`y a plus rien à faire, mise à part dépenser son fric…

T´avais pas dis qu´t´allais à Cuba ?

Sur la route, les jours défilent à toute vitesse (plus rapidement que les jours de travail...) et il est temps pour moi d´entamer la remontée vers le DF (Mexico City, la capitale ou District Fédéral). La descente s´étant effectuée par les hauts plateaux je décide de passer cette fois ci par le nord du pays et sa jungle qui abritent l´une des plus belles cité Mayas découvertes à ce jour, Tikal. Mais le réseau de transports guatémaltèque étant relativement peu développé et bien endommagé par les pluies, il me faudra 2 correspondances (Antigua Guatemala et Guatemala City), quelques heures de route et beaucoup d´heures de bouchons pour rallier Flores au petit matin. Malgré tout, j´aurais effectué mon premier « nouveau baptême du feu» sur la route Guatemala City / Flores, dans un bus de catégorie économique, c´est à dire de type "bolivien" (cf. les articles sur la Bolivie). Mecs bourrés, gosses qui chialent, chauffeur pilote suicidaire, pannes d´essence ... ça fait du bien de se retrouver sur
















































les routes!

Le temple I, dit du Grand Jaguar

Arrivé à Flores relativement tôt (alors que je devais arriver dans la nuit…une chance au final !), je prends directement la correspondance pour Tikal, qui se situe à 60km au Nord. Dénué de touristes, le site ébloui, d´une part par ses structures monumentales (à défaut d´être esthétiques) et d´autre part par sa situation en pleine jungle. Il faut marcher, beaucoup, afin de découvrir l´ensemble des ruines (16km2 et environ 3000 structures, presque entièrement dégagées). Mais ce n´est pas son unique intérêt, la faune et la flore présentent une grande diversité et il suffit de lever un peu la tête pour voire des singes (dont leur passe temps est de déféquer sur les personnes qui se trouvent en bas !), des pizotes, des dindons (pas grand intérêt je l´avoue) et différentes sortes d´oiseaux qui peuplent le site.


El Pizote

Niveau archéologie, il y a pas mal de choses à se mettre sous la dent. Tikal fut en effet l´un des plus importants centre Mayas. La place principale, entourée par les temples I et II et l´acropole nord, est particulièrement impressionnante. Les pyramides, construites très à la verticale, dominent toute la jungle, notamment le temple IV, qui mesure 65m de hauteur et qui a ce jour constituerait le monument le plus haut du monde Maya. A ceci s´ajoutent différentes stèles, relativement bien conservées. Pour tout découvrir, il faut jongler entre les panneaux d´orientation approximatifs, les averses tropicales, les attaques de moustiques et les sentiers rendus glissants par la pluie. Au final, au bout de 7h passées sur le site, je repars tout mouillé, plein de boue, les jambes lourdes mais bien content d´être passé par ici, ça en vaut vraiment la peine !

Mais dès le lendemain, il faut déjà reprendre la route, d´une part au vu de l´intérêt limité de Flores (restos, bar, agences de voyages…), d´autre part car le temps m´est compté, et pour finir parce rien ne remplace la bière mexicaine! Direction Palenque ! Là aussi, le voyage est folklorique. Pluies, routes en terre et comme cadeau de départ du Guatemala la traversée du fleuve Usumacinta en pleine averse dans une pirogue à moteur (pleine à craquer et donc pas très loin de couler). Je rallie donc Palenque dans l´après-midi.

La boucle est bouclée ! Je quitte le Chiapas après plus de 7 mois. Des nouvelles aventures m´attendent du coté des Caraïbes, à Cuba, ou me je rejoins Martin, Vic et Léodard (pour ceux qui les connaissent) pour environ 3 semaines. Des nouvelles à mon retour … au Mexique évidemment!

Culture G
Guatemala
Lac Atitlán
Tikal

(Dé)sinformation
Article sur les récentes pluies torrentielles

Pour tout le reste, il y a Mastercard!

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Me voy de San Cristóbal como llegué. Mochila bien llena, ropa vieja (unas playeras ya se murieron), un español más dominado, salgo por la mañana hacia Guatemala.

Una paradita en el puesto de migración de la Mesilla me permite (por fin!) de acabar con mi clandestinidad (7 meses y medio en México contra 6 permitidos por la ley), et todo eso sin preocupar a las autoridades … Recorriendo lo que queda de las carreteras guatemaltecas, la lluvia y luego la neblina se invitan en los altos y es un paisaje caótico que descubro cuando llega a Panajachel, a orillas del lago Atitlán. La verdad es que la región sufrió de frente las tempestades desde este verano.

El volcan San Pedro

Pero la naturaleza siempre nos da chance, particularmente a los que se levantan temprano. 6h30h de la mañana el día siguiente, mientras que (casi) toda la ciudad está dormida, los primeros rayos del sol aparecen en un cielo (casi) totalmente azul. Unos cien metros me separan del lago donde algunas lanchas esperan a los viajeros (mejor dicho al turista!) En frente, los volcanes (también dormidos!), cubiertos de vegetación dominan con orgullo el lago.

De repente me voy para los pueblos alrededor del lago, particularmente San Pedro de la Laguna et Santiago de Atitlán. Como en Panajachel, ambiente bien turístico, varias tiendas de artesanía (industrial!), idioma oficial : el inglés, moneda oficial : el dólar estadounidense. Sin embargo, el paisaje está muy lindo, en el medio de la vegetación muy densa, entre el lago y los volcanes. Pero en la tarde, las puntas de los volcanes se cubren, las nubes llegan a toda velocidad y hay que apurarse para regresar a casa al seco. Así que mi día se acaba tan temprano como empezó porque una vez que la lluvia llega, ya no hay nada que hacer aquí, menos gastar su dinero….

¿No me has dicho que ibas a Cuba?

La plaza central de Tikal

Por la carretera, los días pasan muy rápidamente (más que los días de trabajo…), y es la hora para mí de empezar a subir hacia el DF. Como bajé a Guatemala por los altos, me subo pues por el norte del país y la selva, donde se ubica unas de las más lindas antiguas ciudades Mayas, Tikal. Pero los transportes guatemaltecos siendo subdesarrollados y dañados por la lluvia, necesitaré 2 transbordes (Antigua Guatemala et Guatemala City), unas horas de viaje y muchas horas de atascos para finalmente llegar a Flores el día siguiente en la mañana Así descubrí los camiones económicos en Guatemala, de tipo "boliviano". Borrachos, niños llorando, chofer (más que) loco, averías de gasolina... ¡qué bueno estar de nuevo de viaje!

Llegando a Flores bastante temprano (debía llegar en la noche!) me voy directamente para Tikal, ubicado a 60km al norte. Vacio de turistas, el sitio está magnifico con sus estructuras gigantes (aunque poco estéticas) y su ubicación en la selva Hay que caminar mucho para recorrer (16km2 y más o menos 3000 estructuras, la mayoridad accesibles). Pero no es su único interés, la fauna y la flora tienen una gran diversidad y simplemente hay que levantar un poco la cabeza para ver unos monos (que se la pasan cagando sobre los que están abajo!), pizotes, pavos (muy poco interesante lo confeso) y varios tipos de pájaros.

De un punto de vista arqueológico, hay muchas cosas que ver. Tikal fue uno de los más grandes centros Mayas La plaza central, rodeada por los templos I et II et el acrópolis norte, es particularmente impresionante. Las pirámides, construidas de manera vertical, dominan toda la selva. El templo IV, que mide 65m sería el edificio lo más grande del mundo Maya. A todo eso se agregan varias estelas bien conservadas. Para descubrir todo, hay que seguir los carteles de señalización casi inexistentes, pasar a través de la lluvia, resistir a los ataques de mosquitos y tratar de no resbalar en los senderos. Al fin, al cabo de 7 horas recorriendo el sitio, me regreso a Flores todo mojado, lleno de lodo, las piernas destrozadas pero muy feliz de haber pasado por aquí, vale la pena!

Perdido en la selva

Pero el día siguiente hay de seguir el viaje ya, porque en Flores no pasa nada (solo hay restaurantes, bares y agencias…), porque me hace falta el tiempo y por fin porque empiezo a extrañar la cerveza mexicana. ¡A Palenque! Aquí también he vivido un viaje bien folklórico. Lluvia, carreteras de tierra y como regalo de despedida de Guatemala la cruzada del rio Usumacinta bajo la lluvia en una lancha que casi se hundió. Llego a Palenque sano y salvo en la tarde.

Se acabo la vuelta! Me voy de Chiapas después de más de 7 meses. Mis nuevas aventuras me esperan en el Caribe, en Cuba, donde me reúno con 3 cuates de Francia por mas o menos 3 semanas Próximas noticias cuando me regreso…a México por supuesto!

Vista del templo IV

1 commentaires:

Fab a dit…

Ca y est ! UN AN est passé Et ici on parle de toi, on se remémore des vielles actions, on tente de décrire qui tu es aux nouvelles recrues dans le groupe et bien sûr on se demande quand est ce qu'on va bien revoir ta trogne !
Mais ca, c'est toi qui décide ! Et pour l'instant, et tant que tu te plait et que tu continu à nous faire partager ton trip on est tous avec toi et on te souhaites de continuer à en profiter pleinement !
CA fait plaisir de voir que l'appareil photo est de nouveau en fonction ;)
Bonnes retrouvailles en Cuba !
@bientôt !

Fab