Désert de jamais vu! / ¿Todo eso fue Real?

vendredi 29 octobre 2010

En sortant du D.F, on s´aperçoit encore plus de l´immensité de la ville. Les colinnes bordant l´autoroute sont recouvertes sur des kilomètres, et même sur des dizaines de kilomètres, de maisons (ou plutôt de cabanes...), de centrales électriques et d´industries en tout genre. Au bout d´une bonne heure de route, la nature reprend finalement ses droits, laissant apparaître des paysages arides et rocailleux. La végétation est de moins en moins dense au fur et à mesure que l´on avance vers le nord.
San Luis Potosí apparait enfin au bout de quelques heures, au milieu de rien, ou plutôt de mines d´or et d´argent. Comme la Potosí bolivienne (déjà traitée dans ce blog), l´histoire se répète. Les moines franciscains fondent la ville et la nomment en hommage à Saint Louis, roi de France. Puis les colons espagnols débarquent à leur tour, soumettent les indiens et les envoient aux mines... Aujourd´hui, la ville a gardé de beaux vestiges coloniaux, comme la Plaza de Armas, aux édifices rose pâle et l´insolite plaza del Mariachi, ou ces derniers se regroupent le soir et jouent leurs airs traditionnels ... à qui veut bien les payer!

Real de Catorce

En avançant encore plus vers le nord, on atteint le tropique du Cancer. La route grimpe entre les impressionnantes montagnes recouvertes comme il se doit de cactus et de roches. Le tunnel de Ogarrio (ancien boyau de mine!) nous mène ensuite jusqu´au village de Real de Minas de Nuestra Señora de la Limpia Concepción de Guadalupe de los Alamos de Catorce (Real de Catorce pour les intimes!), perché à 2756m d´altitude, aux portes du désert. Ambiance far-west à la mexicaine : chapeaux de cowboys, santiags, chevaux, cactus et villes fantômes. En effet, il suffit de monter un peu sur les hauteurs du village pour voir les vestiges de la gloire d´antant, aujourd´hui réduits au rang de ruines. Au sein même de Real, la plupart des maisons sont abandonnées. Au XIXe siècle, il y avait 14 000 habitants, il n´y en a plus que 1 000!
Aujourd´hui, le village vit principalement du tourisme, notamment des pèlerins (traduisez par vieilles mamies mexicaines!) qui viennent se recueillir devant la statue de San Francisco (Saint François d´Assises, pas la ville des U.S).

Seule la lune vient troubler le bleu du ciel

Mais l´attrait de Real est tout autre (même si j´aime beaucoup ce vieux François). De nombreux sentiers montagneux relient le village aux mines mais égalements aux différents sommets, notamment El Quemado (Le Brulé), montagne sacrée des indiens huicholes. Ces derniers se rendent chaque année en pèlerinage (mais eux ne viennent pas en bus mais à pied sur 500km!) pour faire leurs offrandes au Dieu Híkuri, et accessoirement communiquer avec lui à travers du peyotl, ce fameux cactus hallucinogène. Pour moi, c´est l´occasion de me refaire une condition physique, et à plus de 3 000m, c´est pas évident! De la haut, la vue est hallucinante (même sans goûter au cactus en question!). L´immensité du désert n´est rompue que par le ciel bleu. Derrière, le soleil chauffe. En face, seule la lune trouble ce tableau à deux couleurs.

Le lendemain, les nuages et le vent glacial du désert rajoutent un côté encore plus surnaturel au paysage. En haut du Cerro Grande (original comme nom), point culminant à 3 180m, la vue sur tout le massif est splendide. La redescente vers le village fantôme, à travers crêtes, gorges et flancs de montagne ne l´est pas moins. La descente vers Real est également pleine de surprises, puisqu`à peine arrivé dans le village je tombe nez à nez avec Izchel (une fille avec qui j´ai travaillé à San Cristóbal) et son copain! Le monde est petit, surtout à Real!

Mais comme tout a une fin, je chausse mes bottes (mes tongues), j´enfourche mon cheval (le bus) et je repars sur les routes du pays!


Saliendo del D.F, nos damos más cuenta aun de la inmensidad de la ciudad. los cerros que rodean la autopista están cubiertas sobre kilómetros (decenas de kilómetros!) de casas (o cabañas...), centrales eléctricas y varias fábricas. Despues de una hora, vuelve la naturaleza dejando aparecer paisajes áridos y rocallosos. La vegetación desaparece a medida que avanzamos hacía el norte.
San Luis Potosí aparece finalmente al cabo de unas horas de viaje, en el medio de la nada, o más bien de minas de oro y de plata. Como la Potosí boliviana, la historia se repite. Los monjes fundaron la ciudad en homenaje a San Luis, rey de Francia. Luego, los españoles llegaron, sometieron los indigenos y los enviaron en las minas... Ahora, la ciudad guardó unos lindos vestigios de la epoca colonial, como la plaza de Armas, rodeada de edificios de color rosa y la plaza del Mariachi, donde los músicos juegan sus canciones tradicionales ... a quien los quiere pagar!

El pueblo fantasma

Avanzando todavia más al norte, llegamos al tropico del Cancer. La carretera sube a travès de las montañas, cubiertas como se debe de piedras y de cactus. El túnel del Ogarrio (antigua mina!) nos lleva hasta el pueblo de Real de Minas de Nuestra Señora de la Limpia Concepción de Guadalupe de los Alamos de Catorce (Real de Catorce para los amigos!), ubicado a 2756m de altura, en las puertas del desierto. Ambiente far-west a la mexicana : gorros y zapatos de vaqueros, caballos, cactus y pueblos fantasmas. Solo hay que subir un poco en la montaña para ver a los vestigios de la gloria del pasado, ahora convertidos en ruinas. hasta dentro del pueblo de real, la mayor parte de las casas están abandonadas. En el siglo XIX, había 14 000 habitantes, hoy no hay más que 1 000!
Ahora, el pueblo vive principalemente del turismo, particularmente de los peregrinos (traducir por abuelitas mexicanas!), que vienen a rezar frente a la estatua de San Francisco (San Francisco de Asís, no la ciudad de Estados Unidos).

Vista del Quemado

Pero el atractivo de Real está fuera de eso (aunque me gusta mucho ese viejo Francisco). Varios senderos montañosos llegan a las antiguas minas y a los diferentes cerros, particularmente el Quemado, montaña sagrada de los huicholes. Ellos también hacen su peregrinación anual (no en camión sino a pie sobre 500km!) para regalar ofrendas a su Dios Híkuri, y comunicar con él a travès del peyote , ese famoso cactus alucinógeno. Para mi, es la ocasión de volver a hacer un poco de esfuerzo físico, y a más de 3 000m, no es fácil! Del cerro, la vista está alucinante (y sin tomar el dicho cactus). Una pintura con solo dos colores, el del desierto y el del cielo azul con la luna en el medio.
El día siguiente, las nubes y el viento glacial del desierto dan una dimensión más surnatural a los paisajes. Arriba del Cerro Grande, a 3 180m de altura, la vista sobre toda la sierra es estupenda. La bajada al pueblo fantasma, pasando por las crestas, los costados de la montaña y las quebradas es estupenda también. Por fin, la utltima bajada hasta Real me reservó su sorpresa, porque apenas llego en el pueblo que me encuentro a Izchel y a su novio! El mundo está pequeño, sobre todo en Real!

Como todo tiene un fin, me pongo mis botas (chanclas), subo a caballo (tomo el camión) y sigo mi camino!

El Pantheón ... abandonado

1 commentaires:

Anonyme a dit…

necesidad de comprobar:)