Un jour de repos (et de décuve) aura suffit à nous remettre d'aplomb pour la suite du voyage. De toute façon, nous ne souhaitons pas nous éterniser à San Pedro. A vrai dire, il n'y a pas grand chose à faire dans le secteur et nous voulons à tout prix nous éloigner de l'ambiance mi-hippie mi-gringo qui règne ici. Pour être francs, on aurait bien foutu de grandes claclaques aux backpackers amateurs de yoga, moralisateurs au plus haut point, dont le terrible manque de culture rend malheureusement pathétiques leurs propos engagés. C'est beau de cracher sur la société et le capitalisme lorsque l'on gagne près de 1000 euros de chômage par mois pour voyager. Applaudissons ensemble ce beau geste de solidarité. Enfin...
Diverses options s'offrent à nous afin de rallier Antigua, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Nous décidons donc en premier lieu de prendre le bateau jusqu'à Panajachel, de l'autre côté du lac, puis d'enchaîner les chicken bus (4 au total!) pour arriver à destination. Ce trajet nous aura non seulement permis d'éviter les touristes et de prendre un bon bain de culture guatémaltèque, mais aussi retomber un peu en enfance à bord de bus magiques roulant à toute vitesse (du moins en descente) au son des tubes des années 90.
Nous arrivons finalement à Antigua en début d'après midi. Et il ne nous faut pas longtemps pour nous rendre compte que nous sommes dimanche, et plus précisément le troisième dimanche du carême. En bon catholiques, nous nous rendons donc sur la place centrale afin d'assister à la procession qui clôture ce jour sacré en compagnie de centaines (miliers?) d'autres croyants ou simplement curieux. C'est quand même moins funèbre qu'à Xela, et on se croirait presque sur le tournage de La Passion du Christ. Des fidèles déguisés en romains, araméens, ou encore portant des robes de moine violettes déambulent au son des orchestres qui les accompagnent. Bien évidemment, la grande star Jésus et la Vierge de Guadalupe sont aussi présent sur leurs chars respectifs, l'un portant sa croix, l'autre protégeant l'humanité.
Antigua est une ville ou il fait bon vivre, avec ses rues pavées et ses édifices coloniaux qui ont conservé leur aspect d’antan. On y trouve quelques ruines qui datent du 18ème siècle et du tremblement de terre qui rasa la ville, forçant les autorités espagnoles à déplacer la capitale 40km à l'est, fondant ainsi l'actuelle Ciudad de Guatemala. Antigua fut la troisième capitale du royaume de Guatemala qui comprenait le pays actuel plus le Honduras, le Nicaragua, le Belize, le Costa Rica, le San Salvador et le Chiapas. Elle se vit accorder le titre de troisième plus belle ville des Indes Espagnoles lors de son apogée.
La puissance du port de Panajachel |
Diverses options s'offrent à nous afin de rallier Antigua, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Nous décidons donc en premier lieu de prendre le bateau jusqu'à Panajachel, de l'autre côté du lac, puis d'enchaîner les chicken bus (4 au total!) pour arriver à destination. Ce trajet nous aura non seulement permis d'éviter les touristes et de prendre un bon bain de culture guatémaltèque, mais aussi retomber un peu en enfance à bord de bus magiques roulant à toute vitesse (du moins en descente) au son des tubes des années 90.
Nous arrivons finalement à Antigua en début d'après midi. Et il ne nous faut pas longtemps pour nous rendre compte que nous sommes dimanche, et plus précisément le troisième dimanche du carême. En bon catholiques, nous nous rendons donc sur la place centrale afin d'assister à la procession qui clôture ce jour sacré en compagnie de centaines (miliers?) d'autres croyants ou simplement curieux. C'est quand même moins funèbre qu'à Xela, et on se croirait presque sur le tournage de La Passion du Christ. Des fidèles déguisés en romains, araméens, ou encore portant des robes de moine violettes déambulent au son des orchestres qui les accompagnent. Bien évidemment, la grande star Jésus et la Vierge de Guadalupe sont aussi présent sur leurs chars respectifs, l'un portant sa croix, l'autre protégeant l'humanité.
Vue sur le volcan Agua |
Antigua est une ville ou il fait bon vivre, avec ses rues pavées et ses édifices coloniaux qui ont conservé leur aspect d’antan. On y trouve quelques ruines qui datent du 18ème siècle et du tremblement de terre qui rasa la ville, forçant les autorités espagnoles à déplacer la capitale 40km à l'est, fondant ainsi l'actuelle Ciudad de Guatemala. Antigua fut la troisième capitale du royaume de Guatemala qui comprenait le pays actuel plus le Honduras, le Nicaragua, le Belize, le Costa Rica, le San Salvador et le Chiapas. Elle se vit accorder le titre de troisième plus belle ville des Indes Espagnoles lors de son apogée.
Le Volcan de Agua surplombant Antigua |
Le climat, plus clément dans les environs, fait de la ville un lieu de villégiature prisé des habitants de la capitale et des étrangers. Nous sommes à 1500 mètres d'altitude et les nuits froides sont maintenant derrière nous, ou presque. Après trois jours passés à flâner dans la ville et à regarder du coin de l’œil les volcans Agua, Fuego et Acatenango, il faut nous rendre à l'évidence : nous sommes en manque et nous décidons d'aller les observer de plus près.
Un día de descanso (y de descrude) habrá sido suficiente para recomponernos y seguir el viaje. De todos modos, no queremos clavarnos en San Pedro. En realidad, no hay muchas cosas que hacer en la zona y queremos, cueste lo que cueste, alejarnos del ambiente medio hippie medio gringo del lugar. Para ser sinceros, nos hubiera gustado dar unas cachetadas a esos backpackers que vienen aquí a equilibrar sus chakras, que saben todo de la vida, pero que carecen tanto de cultura que sus discursos comprometidos son patéticos. Es fácil escupir sobre la sociedad capitalista cuando viajas gracias a tu seguro de desempleo... Pero bueno.
Tenemos varias opciones para ir a la Antigua, pero porque hacer las cosas simplemente cuando nos podemos complicar la vida? Entonces decidimos primero tomar una lancha hasta Panajachel, ubicado del otro lado del lago, y continuar con cuatro chicken bus para llegar a nuestro destino. Ese viaje nos permitió no solamente evitar a los turistas y sumergirnos en la cultura guatemalteca, pero también volver a ser niños a bordo de autobuses mágicos que van a toda velocidad (en bajada por lo menos) y escuchando algunos éxitos de los 90.
Un día de descanso (y de descrude) habrá sido suficiente para recomponernos y seguir el viaje. De todos modos, no queremos clavarnos en San Pedro. En realidad, no hay muchas cosas que hacer en la zona y queremos, cueste lo que cueste, alejarnos del ambiente medio hippie medio gringo del lugar. Para ser sinceros, nos hubiera gustado dar unas cachetadas a esos backpackers que vienen aquí a equilibrar sus chakras, que saben todo de la vida, pero que carecen tanto de cultura que sus discursos comprometidos son patéticos. Es fácil escupir sobre la sociedad capitalista cuando viajas gracias a tu seguro de desempleo... Pero bueno.
Chicken Bus! |
Tenemos varias opciones para ir a la Antigua, pero porque hacer las cosas simplemente cuando nos podemos complicar la vida? Entonces decidimos primero tomar una lancha hasta Panajachel, ubicado del otro lado del lago, y continuar con cuatro chicken bus para llegar a nuestro destino. Ese viaje nos permitió no solamente evitar a los turistas y sumergirnos en la cultura guatemalteca, pero también volver a ser niños a bordo de autobuses mágicos que van a toda velocidad (en bajada por lo menos) y escuchando algunos éxitos de los 90.
El interior de l'universidad de San Carlos |
Llegamos finalmente a la Antigua por la tarde. Y no necesitamos mucho tiempo para darnos cuenta que es domingo, y más precisamente el tercer domingo de la cuaresma. Como somos buenos católicos, vamos entonces a la plaza principal para asistir a la procesión que clausura ese día sagrado, acompañados por centenas (miles?) de otros fieles o simplemente curiosos. Es todavía mucho menos fúnebre que en Xela, y casi nos creemos en la grabación de La Pasión de Cristo. Fieles disfrazados de romanos, arameos o llevando túnicas de monjes moradas pasean por las calles, seguidos por orquestas. Por supuesto, la gran estrella Jesús y la Virgen de Guadalupe están presentes, uno llevando su cruz y la otra protegiendo a la humanidad.
En las ruinas de la Iglesia de San Francisco |
La Antigua es una ciudad donde la vida es buena, con sus calles pavimentada y sus edificios de la época colonial que conservaron su aspecto de antaño. Se encuentran algunas ruinas del siglo XVIII y del terremoto que destruyó la ciudad, obligando las autoridades españolas a mover la capital 40 kilómetros más al este, fundando así la Ciudad de Guatemala. Antigua fue la tercera capital del Reino de Guatemala, que se componía en ese entonces del país actual más Honduras, Nicaragua, Belize, Costa Rica, San Salvador y Chiapas. Se le concedió el título de tercera ciudad más bella del Reino de las Indias durante su apogeo.
El clima es más clemente por aquí y hace que la ciudad esté ahora un centro turístico popular para los habitantes de la capital y los extranjeros. Estamos a 1500 metros de altura y las noches frías están detrás de nosotros, o casi. Después de tres días paseando por la Antigua y mirando con el rabillo del ojo a los volcanes Agua, Fuego y Acatenango, debemos enfrentar los hechos: extrañamos las caminatas y decidimos ir a verlos desde más cerca.
2 commentaires:
Las fotos son magníficas, pero el relato atrapa al leer!!! Tienen un gran talento al describir paisajes, situaciones y para transmitir la emoción de percibir el mundo con una mirada de espontaneidad y asombro. Quiero leer más!!!
Graciela Cortés Chávez.
La claclaque, la claclaque !!
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