Et maintenant ? Voilà qui résumerait parfaitement le déroulement de nos dernières péripéties. Le but était pourtant simple, gravir l'Iztaccihuatl, troisième sommet le plus haut du pays culminant à 5280 mètres d'altitude. Mais croyez-nous, ce ne fut pas une mince affaire!
De retour à Puebla, c'est l'occasion de nous renseigner sur l'ascension de ce volcan mythique et de déambuler dans la ville, qui en cette période de l'année n'est pas trés animée... Malgré tout, Puebla jouit d'un contraste unique. D'une part des centaines d'édifices coloniaux érigés depuis l'arrivée des conquistadors. D'autre par une foule de commerces au style et à la consonance arabe. El Sultan, El Libanese, El Bazar de Puebla... En réalité, près d'un million de mexicains sont d'origine arabe, descendants des familles chrétiennes du Liban, de Syrie ou encore d'Irak. Quoi qu'il en soit, nous sommes ici sur les terres du Seigneur.
Quant à nous, pour rallier l'Izta, il nous faut d'abord nous rendre au Paso de Cortés (et oui, encore lui!), qui sépare à la fois Puebla de la ville de Mexico, mais également notre objectif du majestueux volcan Popocatépetl. C'est par ici qu'en 1519, les troupes espagnoles entrèrent dans la vallée de México-Tenochticlan pour mettre fin au plus grand empire mésoaméricain. Aujourd'hui encore c'est un lieu chargé de mythologie méxica..
Iztaccihuatl signifie femme blanche en nahuatl, car vue depuis la vallée le volcan a une forme de femme allongée qui se couvre de neige lors de la saison des pluies. Une des versions d'une légende aztèque raconte qu'Iztaccihuatl était une princesse amoureuse d'un guerrier de son père. N'acceptant pas cet amour, le père de la princesse envoya son guerrier combattre un puissant ennemi lui promettant la main de sa fille si celui-ci revenait victorieux (tout en pensant que c'était impossible). Apprenant que son guerrier avait réussi, le père annonça à sa fille que son amour était mort au combat. Folle de chagrin, elle ne sut surmonter sa peine et en mourut. Lorsqu'il apprit la mort de la princesse, le guerrier mourut à son tour de tristesse. Pris de pitié devant le sort des deux amants, les Dieux les transformèrent en volcan. La princesse devint l'Iztaccihuatl, endormie à jamais, et le guerrier le Popocatépetl, faisant pleuvoir d'une rage aveugle le feu sur terre pour la perte de sa bien-aimée...
Depuis Puebla, nous nous rendons à Santiago Xalitzintla, village le plus proche du Popo. De là, le but est de prendre un van montant les 1000 mètres de piste en terre qui nous séparent du col. A priori aucun problème. A priori... Mais le village est comme qui dirait... fantôme, mise à part un nombre conséquent de chiens errants et quelques abarrotes (épiceries). Nous rencontrons rapidement Miguel Ángel, qui nous propose de nous monter jusqu'à La Joya, point de départ de l'ascension ou se trouve un refuge qui nous permettrait de passer la nuit au chaud.
Il est maintenant 16h et nous n'avons toujours aucune nouvelle de notre ami, qui s'est évaporé dans le village. En partant à sa recherche, nous le trouvons devant sa maison mais sans sa camionnette. Quelqu'un lui aurait emprunté apparemment, mais il ne sait pas qui... Dès qu'il l'aura retrouvé, il vient nous chercher, c'est promis. Nous attendons donc encore un peu plus sur la place du village qui s'anime en cette fin d'après-midi. En effet, les hommes du village sont venus s'adonner à leur sport préféré: boire des bières! Des troupes de marcheurs, qui semblent descendre droit du Popo, se regroupent également devant la mairie.
Nous l'apprendrons plus tard, ce sont des croyants venus faire un pèlerinage sur les flancs du volcan, lieu sacré par excellence. Il serait donc possible de passer outre les barrages militaires pour accéder à cette zone interdite, du fait de l'activité volcanique constante du Popo. Apparemment sans aucun problème si l'on prétexte quelque montée soudaine de foi...Mais reprenons nos esprits, nous sommes ici pour l'Iztaccihuatl.
Le soleil se couche déjà derrière les volcans et Miguel Ángel n'est pas réapparu. Aucun autre transport d'ailleurs. Et maintenant ? Il faut se rendre à l'évidence, nous ne monterons pas ce soir. Dépités, nous faisons le chemin inverse en direction Cholula pour trouver un endroit où passer la nuit et retenter notre chance le lendemain.
Iztaccihuatl signifie femme blanche en nahuatl, car vue depuis la vallée le volcan a une forme de femme allongée qui se couvre de neige lors de la saison des pluies. Une des versions d'une légende aztèque raconte qu'Iztaccihuatl était une princesse amoureuse d'un guerrier de son père. N'acceptant pas cet amour, le père de la princesse envoya son guerrier combattre un puissant ennemi lui promettant la main de sa fille si celui-ci revenait victorieux (tout en pensant que c'était impossible). Apprenant que son guerrier avait réussi, le père annonça à sa fille que son amour était mort au combat. Folle de chagrin, elle ne sut surmonter sa peine et en mourut. Lorsqu'il apprit la mort de la princesse, le guerrier mourut à son tour de tristesse. Pris de pitié devant le sort des deux amants, les Dieux les transformèrent en volcan. La princesse devint l'Iztaccihuatl, endormie à jamais, et le guerrier le Popocatépetl, faisant pleuvoir d'une rage aveugle le feu sur terre pour la perte de sa bien-aimée...
Depuis Puebla, nous nous rendons à Santiago Xalitzintla, village le plus proche du Popo. De là, le but est de prendre un van montant les 1000 mètres de piste en terre qui nous séparent du col. A priori aucun problème. A priori... Mais le village est comme qui dirait... fantôme, mise à part un nombre conséquent de chiens errants et quelques abarrotes (épiceries). Nous rencontrons rapidement Miguel Ángel, qui nous propose de nous monter jusqu'à La Joya, point de départ de l'ascension ou se trouve un refuge qui nous permettrait de passer la nuit au chaud.
La piste menant à la Joya - Au fond à droite le Popocatépetl |
Il est maintenant 16h et nous n'avons toujours aucune nouvelle de notre ami, qui s'est évaporé dans le village. En partant à sa recherche, nous le trouvons devant sa maison mais sans sa camionnette. Quelqu'un lui aurait emprunté apparemment, mais il ne sait pas qui... Dès qu'il l'aura retrouvé, il vient nous chercher, c'est promis. Nous attendons donc encore un peu plus sur la place du village qui s'anime en cette fin d'après-midi. En effet, les hommes du village sont venus s'adonner à leur sport préféré: boire des bières! Des troupes de marcheurs, qui semblent descendre droit du Popo, se regroupent également devant la mairie.
Nous l'apprendrons plus tard, ce sont des croyants venus faire un pèlerinage sur les flancs du volcan, lieu sacré par excellence. Il serait donc possible de passer outre les barrages militaires pour accéder à cette zone interdite, du fait de l'activité volcanique constante du Popo. Apparemment sans aucun problème si l'on prétexte quelque montée soudaine de foi...Mais reprenons nos esprits, nous sommes ici pour l'Iztaccihuatl.
Le Popo, montagne fumante. |
¿Y ahora que? Esa frase resumiría perfectamente el avance de nuestras últimas aventuras. La meta aún era simple, subir al Iztaccihuatl, tercera montaña más alta del país con sus 5280 metros sobre el nivel del mar. Pero créennos, no fue nada fácil!
De regreso a Puebla, aprovechamos el tiempo para informarnos sobre ese volcán mítico y pasear en la ciudad, que está en esa época del año muy poco animada... Sin embargo, Puebla cuenta con un contraste único. Por un lado, posee centenas de edificios coloniales construidos desde la llegada de los conquistadores. Por otro lado, tiene un montón de negocios con estilo y nombre árabe. El Sultan, El Libanese, El Bazar de Puebla... En realidad, casi un millón de mexicanos son de origen árabe, descendientes de familias católicas de Líbano, Siria, Egipto o Iraq. De todos modos, estamos aquí en las tierras del Señor.
En cuanto a nosotros, para llegar al Izta, tenemos que ir primero al Paso de Cortés (¡si, otra vez él!), que separa a la vez Puebla de la ciudad de México, pero también nuestra meta del majestuoso volcán Popocatépetl. Fue por aquí que en el año 1519, las tropas españolas entraron al valle de México para acabar con el imperio más grande de Mesoamérica. Pero los alrededores también tienen un significado mitológico.
De hecho, Iztaccihuatl significa mujer blanca en nahuatl, porque visto desde el valle el volcán tiene una forma de mujer acostada que se cubre de nieve durante la temporada de lluvia. Una de las versiones de una leyenda mexica cuenta que Iztaccihuatl fue una princesa que se enamoró de un guerrero de su padre. Pero el emperador envió al guerrero a una batalla y le prometió entregarle a su hija si regresaba victorioso, lo que hizo. Pero el padre anunció a su hija que el guerrero había muerto y la princesa se dejó morir por tanto dolor. Luego fue el turno del guerrero por la misma razón. Los dioses se conmovieron de ellos y los convirtieron en volcanes. La princesa llegó a ser el Iztaccihuatl, dormida para siempre, y el guerrero el Popocatépetl, haciendo llover fuego sobre la tierra por la perdida de su amor...
Desde Puebla, nos dirigimos hacia Santiago Xalitzintla, pueblo más cercano al Popo. Desde aquí, la idea es tomar una combi que nos lleve 1000 metros arriba hasta el paso. Aparentemente no hay problema. Aparentemente... Pero el pueblito es como diríamos... fantasma, aparte de varios perros callejeros y unos abarrotes. Sin embargo conocimos a Miguel Ángel, que nos ofrece llevarnos hasta La Joya, punto de inicio del ascenso y donde se encuentra un albergue que nos permitiría pasar la noche sin morirnos de frío.
Ya son las 4 de la tarde y nuestro amigo aún no ha dado señales de vida. Salimos entonces a buscarlo y lo encontramos frente a su casa pero sin su camioneta. Parece que alguien la tomó por prestada, pero no sabe quien... Nos promete que tan pronto como la encuentre, nos pasa a recoger. Esperamos entonces un poco más en la plaza principal que se está animando a esa hora. Efectivamente, los hombres del pueblo se reunieron para practicar su deporte favorito: tomar cerveza! Grupos de caminadores, que al parece bajan del Popo, se juntan también frente al palacio municipal.
Lo aprenderemos más tarde, son de hecho fieles venidos para hacer un peregrinaje sobre las faldas del volcán, lugar sagrado por excelencia. Sería entonces posible pasar los retenes militares para acceder a esa zona prohibida por la actividad volcánica permanente del formas. Popo. Al parecer sin problemas si justificamos un aumento repentino de fe...
De regreso a Puebla, aprovechamos el tiempo para informarnos sobre ese volcán mítico y pasear en la ciudad, que está en esa época del año muy poco animada... Sin embargo, Puebla cuenta con un contraste único. Por un lado, posee centenas de edificios coloniales construidos desde la llegada de los conquistadores. Por otro lado, tiene un montón de negocios con estilo y nombre árabe. El Sultan, El Libanese, El Bazar de Puebla... En realidad, casi un millón de mexicanos son de origen árabe, descendientes de familias católicas de Líbano, Siria, Egipto o Iraq. De todos modos, estamos aquí en las tierras del Señor.
En cuanto a nosotros, para llegar al Izta, tenemos que ir primero al Paso de Cortés (¡si, otra vez él!), que separa a la vez Puebla de la ciudad de México, pero también nuestra meta del majestuoso volcán Popocatépetl. Fue por aquí que en el año 1519, las tropas españolas entraron al valle de México para acabar con el imperio más grande de Mesoamérica. Pero los alrededores también tienen un significado mitológico.
Puebla la tranquila
Desde Puebla, nos dirigimos hacia Santiago Xalitzintla, pueblo más cercano al Popo. Desde aquí, la idea es tomar una combi que nos lleve 1000 metros arriba hasta el paso. Aparentemente no hay problema. Aparentemente... Pero el pueblito es como diríamos... fantasma, aparte de varios perros callejeros y unos abarrotes. Sin embargo conocimos a Miguel Ángel, que nos ofrece llevarnos hasta La Joya, punto de inicio del ascenso y donde se encuentra un albergue que nos permitiría pasar la noche sin morirnos de frío.
El Popo |
Ya son las 4 de la tarde y nuestro amigo aún no ha dado señales de vida. Salimos entonces a buscarlo y lo encontramos frente a su casa pero sin su camioneta. Parece que alguien la tomó por prestada, pero no sabe quien... Nos promete que tan pronto como la encuentre, nos pasa a recoger. Esperamos entonces un poco más en la plaza principal que se está animando a esa hora. Efectivamente, los hombres del pueblo se reunieron para practicar su deporte favorito: tomar cerveza! Grupos de caminadores, que al parece bajan del Popo, se juntan también frente al palacio municipal.
Lo aprenderemos más tarde, son de hecho fieles venidos para hacer un peregrinaje sobre las faldas del volcán, lugar sagrado por excelencia. Sería entonces posible pasar los retenes militares para acceder a esa zona prohibida por la actividad volcánica permanente del formas. Popo. Al parecer sin problemas si justificamos un aumento repentino de fe...
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