Del tequila al mezcal

mercredi 10 novembre 2010

Dans l´Etat de Jalisco, au centre-ouest du Mexique, au milieu des paysages arides et montagneux pousse une plante de couleur vert-bleu, l´agave, dont on tire le précieux nectar destiné à la fabrication de la ... tequila! Je décide donc de remonter à la source du problème, à Tequila justement où est fabriquée la boisson nationale (après le Coca Cola et la bière...), célèbre dans le monde entier. En tout, 18 distilleries sont encore (et même plus qu´avant!) en activité. Autant vous dire, ça pue la tequila à plein nez jusque dans les rues... Malgré tout, Tequila est devenue un peu trop touristique, et j´ai donc laissé de côté les visites et dégustations (pour les prix prohibitifs, mais plus sérieusement parce que j´ai arrêté l´alcool).
Néanmoins, la région est splendide et il fait bon gambader au soleil dans les champs d´agave. De loin, la ville ressemble a une grosse zone industrielle cernée par les colinnes recouvertes de bleu.

On n´arrête pas la connerie!

A 60km de là se trouve la 2e plus grande conurbation du Mexique, l´imprononçable Guadalajara. Le centre-ville est agréable, avec ses 4 places entourant la cathédrale, ses immenses marchés et ses rues piétonnes. Mais bon, on s´y promène un jour et basta! Cependant, la ville de naissance des mariachis et aussi un grand lieu de la fête et de la danse, avec ses nombreux étudiants qui squattent quotidiennement les inombrables bars et discotheques`du centre et des environs. C´est l´occasion pour moi de quelques retrouvailles avec un de mes vieux démons de San Cristóbal (ceux qui m´entrainaient dans la débauche...), Ana.

Le lendemain, changement de décor. La route serpente entre les lacs et les volcans de la sierra Madre. Au bout de quelques heures de route, on arrive au petit village tarasque d´Angahuán, à 2 380m d´altitude. Pas un hôtel, pas un resto, pas une boutique d´artisanat ou de souvenirs et pas un touriste (ni étranger ni mexicain d´ailleurs). Le soir, pour se réchauffer, les habitants font des grands feux de bois au milieu des rues poussiereuses et picolent (beaucoup...), au son de la musique traditionnelle et de prières chantées au micro en purépacha (langue indigène locale). Pour être honnête, j´ai pensé à un moment faire demi tour vers la "civilisation" tellement la claque a été puissante. Seule l´odeur des tacos nous rappelle que nous sommes toujours au Mexique!

Angahuán au réveil

Je tombe finalement sur un groupe de jeunes en pick-up (déja bien attaqués par la bière...) qui m´amènent jusque chez José, qui finalement m´héberge dans un "chalet" (qui ressemble plus à un refuge). Mais avec une cheminée, qui me permet de passer la nuit en vie, les température n´ayant rien a envier a celles des Alpes en hiver.

Mais qu´est de que t´es venu faire ici, me diriez-vous? Et bien, à quelques heures de marche se trouve le volcan Paricutín, dont le cratère encore fumant culmine a 2 800m d´altitude. C´est en quelque sorte la revanche de Pucón (pour ceux qui ont tres bonne mémoire ou ceuz qui connaissent). A vrai dire, le petit Paricutín n´est qu´un bébé volcan, puisqu´il n´est né qu´en 1943, au milieu d´un champ de mais (imaginez une seule seconde un phénomène du type à la Buisse!). Il ne reste de cette époque que le clocher d´une église, prisonnier de la lave. A travers les forets de pins, puis d´un immense champ de lave noire, on arrive finalement au cratère, d´où sortent toujours des fumées blanches, preuve que le volcan a encore de beaux jours devant lui. Tout autour, on voit les ancetres du "petit" Paricutín, qui eux se sont éteints depuis bien longtemps.

Sur les pentes du Paricutín

Au bout de 8h de marche (dont beaucoup passées à me perdre dans la forêt...), je rentre à Angahuán ou je passe une nouvelle nuit (non pas par amour pour ce village mais parce que je n´arrivais plus à marcher!). Je me rend enfin compte que les "prières" ne sont en fait que des annonces (pour des commerces ou le programme des animations "en ville"), ou alors c´est la premiere fois que j´entend les mots "taco", "torta" ou "hamburguesa" dans une pratique religieuse (ces mots n´ayant vraisemblablement pas d´équivalent en purépacha, j´ai enfin eu droit a la vérité). Toujours est-il ça ressemble assez au chant des imams!

Toujours plus au sud, à 300km du D.F, Morelia me permet de faire une petite escale diurne dans ma redescente vers le Chiapas Bâ`timents roses, églises à tout va, parcs, fontaines, et un aqueduc planté au beau milieu du centre-ville... A part ce dernier, on n´est pas surpris mais c´est toujours agréable de faire une halte dans une ville comme ça, en plus il y avait un Burger King. Il ne reste plus que quelques heures de route (une bonne dizaine au final...) et un tranfert au D.F (on dit que tous les chemins mènent à Rome mais au Mexique ils mènent au D.F!) pour rallier Oaxaca, connue notamment pour son mezcal.

De la tequila au mezcal, la boucle est bouclée!

Back in black!
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En el Estado de Jalisco, en el centro-oeste del pais, en el medio de paisajes áridos y montañosos crece una planta de color verde-azul, el agave, que sirve a la elaboración del ... tequila! Por eso, decido llegar hasta la fuente del problema, en Tequila justamente, donde está hecha la bebida nacional (despues de la coca cola y de la cerveza...), famosa en el mundo entero. En total, 18 distilerías siguen produciendo (y más que antes!). Entonces, huele al tequila en las calles... Pero la ciudad se volvió demasiado turistica y dejé pues la visitas y degustaciones (por los precios y más seriamente porque dejé el alcohol). Sin embargo, la región es linda y incita a caminar en los campos de agave. De lejos, Tequila se parece a una gran zona industrial, rodeada por los cerros de color azul.

A 60km de aquí se encuentra la secunda conurbación la más grande de México, Guadalajara. El centro es agradable, con sus 4 plazas que rodean la catedral, sus inmensos mercados y sus calles peatonales. Pero está bien para quedarse un día y basta! Sin embargo, la ciudad de nacimiento de los mariachis es también un buen lugar para la fiesta (y por algunos bailar). Para mi, fue la ocasión de ver de nuevo a uno de mis demonios (los con quién echaba desmadre en San Cris), Ana.

El cuervo de José Cuervo!

El día siguiente, cambio de ambiente. La carretera gira entre los lagos y los volcanes de la sierra Madre. Al cabo de unas horas de viaje, llegamos al pueblito tarasco de Angahuán, a 2 380m de altura. No hay hi hostel, ni restaurante, ni tienda de artesanias, ni un turista (extranjero o mexicano). En la noche, para calentarse, los habitantes hacen fuegos en las calles polvorientas y toman (mucho...), todo con música tradicional y oraciones cantadas con un microfono en purepacha (idioma indigena local).

De hecho, pensé un momento en dar la vuelta hacia la "civilización" tanto el "golpe" fue poderoso. ¡Sólo el olor de los tacos nos recuerda que aún estamos en México! Finalmente, caigo sobre una banda de jóvenes en carro (bien borrachos ya...) que me trae hasta la casa de José, que finalmente me alberga en un "chalé" (que se parece más a un refugio). Pero con una chimenea, que me permite pasar la noche en vida, porque la temperatura llega hasta 0ºC en la noche!).

La catedral de Guadalajara

¿Pero porque viniste aquí tonto? me prguntarían. A unas horas de caminata se encuentra el volcán Paricutín, cuyo cráter todavía humeante llega a los 2 800m de altura. La verdad es que el pequeño Paricutín es un bebe volcán, porque nació solamente en 1943, en el medio de un campo de mais. Solo queda de esta epoca una iglesia, prisonera de la lava. Cruzando los bosques de pinos y luego los campos de lava negra, llegamos finalmente al cráter,de donde salen humo blanco, lo que prueba que el volcán todavia tiene un gran porvenir. En los alrededores, vemos a los ancestros del Paricutín, qui se apagaron hace mucho tiempo ya. Al cabo de 8 horas de caminata (cuyas muchas pasadas perdiendome en el bosque...), me regreso en Angahuán, donde paso una noche más (no por amor por este pueblo pero porque ya no podía caminar más!). Me doy cuenta finalmente que la oraciones son en realidad anuncios (para negocios o de programación de eventos), o sino es la primera vez que escucho las palabras taco, torta y hamburguesa en una practica religiosa. Esas palabras ciertamente no tienen equivalencia en purepacha, así que descubré la verdad! De todos modos, se parece al canto de los imames!

La iglesia fijada en la lava

Aún más al sur, a 300km del D.F, Morelia me permite de hacer una escala de día en mi bajada hasta Chiapas. Edificios rosas, iglesias en cada esquina, parques, fuentes y un acueducto en el centro... Fuera de ese último, no hay sorpresas pero siempre es agradable hacer una pausa en tal ciudad. Además había un Burger King. Ahora solo me falta unas horas de viaje (más de diez...) y un cambio de camión en el D.F para llegar a Oaxaca, particularmente famosa por su mezcal.

Del tequila al mezcal, se acabó la vuelta!

Morelia

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