Mazunte (1/?) : un pie en el paraiso

mardi 8 février 2011

Septembre 2009 ... les premiers articles du blog commençaient a fuser depuis Buenos Aires. Janvier 2011, je suis toujours la pour vous faire partager l´aventure latino-américaine (qui n´en fini pas!), vous balancer des pures photos dans la troche et, comme d´habitude, continuer a sortir des blagues de (plus ou moins) mauvais gout.
Cette année, pas de neige, ni même de champagne ou de foie gras. La chaleur des gens et des tamales remplace celle de la cheminée et de la dinde. La fête fut bien entendu au rendez-vous. Le  "fameux" Guadalupe-Reyes .. du 12 décembre (fête de la Vierge de Guadalupe) au 6 janvier (Rois Mages), des festivités ininterrompues!

La plage de Mazunte

Il est donc temps pour moi de prendre des vacances (ça fera rire certains, pleurer d'autres)... Direction Mazunte, petit village de l'État de Oaxaca situé sur la cote Pacifique. Je gagne donc le droit de refaire mon sac et gouter de nouveau aux interminables trajets sur les routes mexicaines. Au petit matin, la route serpente entre les collines. Au détour de l'une d'elles apparaît l'océan Pacifique. Je ne l'avais pas vu depuis le Chili... Dès mon arrivée je fonce directement à la plage et troque mes vêtements d'hiver contre des tongs et un short de bain!

Les eaux sont moins tranquilles et moins turquoise que dans les Caraïbes. Mais la température de l'eau est plus élevée que celle de l'air à San Cristóbal, ou en France. L'atmosphère est aussi complètement différent. Surfeurs, hippies, retraités et routards cohabitent dans ce petit village. Presque pas de béton, des maisons comme dans Les trois petits cochons, en paille (ou plutôt feuilles de palmiers), en bois et en briques, entassées sur la plage et sur les flancs des collines qui dessinent la baie.


C'est sur une de cette dernière que se trouve la palapa del Demonio, un pote de San Cristóbal et accessoirement «collègue de travail». J'installe mon hamac et fais rapidement connaissance avec ses colocataires, scorpions, tarentules, iguanes et fourmis (de toutes les couleurs). Quant aux moustiques, ils pompent plus de litres de sang que je bois de litres de bière. On se sent un peu comme Robinson Crusoé, à la sauce mexicaine bien sur. En tortillas we trust.

En ce 28 janvier 2011, les températures avoisinent celles de la Méditerranée en été. En plus les grillons sont de sortir le soir. Il ne manquaient que les boules de pétanque et le Ricard pour s'y croire ... vraiment. On se contente donc de jus de fruit puis, à partir d'une certaine heure d'une bière (voir plusieurs selon la chaleur et l'humeur du jour), puis, parfois, à partir d'une certaine heure, d'un p'tit mezcal (voir plusieurs mais là, il faut savoir s'arrêter à temps...). Je me suis même surpris à boire de l'eau...

Niveau travail, les conditions sont exécrables. Tour a tour, la plage, le hamac, ou le barbecue nous appelle. La chaleur est écrasante, de jour comme de nuit. Le soleil tape de matin au soir, même à travers les arbres. Bref, on reste très loin des 35h.... ce qui laisse beaucoup de temps pour dormir, ne rien faire, et découvrir le coin.

Ainsi commence mon séjour à Mazunte...

La casa del demonio

Septiembre 2009 ... los primeros artículos del blog aparecían desde Buenos Aires. Enero 2011, sigo aquí para compartir mi viaje, mis fotos, y mis malos chistes. Este ano no hubo nieve, ni champagne. Solo el calor de la gente en vez del pavo y de la chimenea. Pero hubo fiesta, durante todo el Guadalupe-Reyes, del 12 de diciembre al 6 de enero.

Entonces, llego la hora para mi de tomarme unas vacaciones (unos se reirán, otros lloraran...), en Mazunte, pequeño pueblo de la costa pacifica de Oaxaca. Acomodo, un a vez mas, mi mochila, listo para disfrutar de nuevo los interminables viajes sobre las carreteras mexicanas. En la mañana, la ruta gira entre los cerros. Atrás, se encuentra el océano pacifico. No lo había visto desde Chile... Enseguida, cambio mi ropa de invierno por mis chanclas y mi traje de baño.

La iguana vigilando la casa

El mar es menos tranquilo y el agua menos azul que en el Caribe. Pero la temperatura del mar es mas elevada que la del aire en San Cristóbal, o en Francia. A contrario, el ambiente es totalmente diferente. Surfistas, hippies, retirados y mochileros comparten este pequeño pueblo. Casi no hay concrete, las casas están hechas de hoja de palmera, amontonadas en la playa o enganchadas en los cerros.


En uno de ellos se encuentra la palapa del Demonio, amigo y “socio” de San Cristobal. Coloco mi hamaca y encuentro a mis nuevos compañeros, escorpiones, tarántulas, iguanas y hormigas (¡de todos los colores!). Los mosquitos sacan mas litros de sangre que de litros de cerveza que tomo. Nos podemos creer en la película de Robinson Crusoe, pero siempre con tortilla...

En ese mes de enero 2011, las temperaturas se quedan altas. Así, tomamos mucho jugo, y luego a cierta hora, un cerveza (hasta varias según el calor y el humor del día), y luego, de vez en cuando, un mezcalito (hasta varios pero en este caso se vuelve peligroso...). ¡Hasta me sorprendí tomando agua!

Las condiciones de trabajo son pésimas. Cada rato, nos llaman la playa, la hamaca o la parrilla. El calor es aplastante, de día como de noche. El sol pega del amanecer al atardecer, a través de los arboles. Resulta muy difícil trabajar pues ... y nos queda mucho tiempo para dormir, no hacer nada y descubrir la región.

Así empieza mi estancia en Mazunte...

2 commentaires:

Fab a dit…

Haha trop bon ca a l'air de te coller à la peau !

Terrible la cabane ;)

@+ l'ancien

Unknown a dit…

ola!
à traves tes mots Mazunte est comme je l'imagine...
je serai là bas (ici?) dans qques jours,
peux-tu me enseigner sur un endroit sympa où loger?
je précise que je voyage avec mon fils de 3 ans...
on m'a parlé de la posada ziga?
merci
sylvie
yocea@free.fr