Mazunte (3/?) : rumbo al pacifico

lundi 21 février 2011

Après environ deux semaines d’adaptation à la vie côtière, je décide pour la première fois d’aller vadrouiller dans les environs. Deux semaines, ça parait long … mais le temps passe très vite ou plutôt le temps n’existe pas ici. Rarement on sait quel jour on est. La vie est rythmée par les passages successifs du soleil et de la lune.  Le jour de la pleine lune constitue l’un des rares points de repère temporel, habituellement accompagné de festivités en tout genre (nous sommes au Mexique).
Les moustiques nous mènent également la vie dure. Mais lutte continue.

Derrière une des collines qui borde Mazunte se trouve San Augustinillo, petit village de la même ampleur. La clientèle est toutefois un peu plus chic, un peu plus âgée, un peu plus familiale. Les pêcheurs se font aussi plus nombreux et les vagues plus fortes. A vrai dire, pas grand-chose d’intéressant sur San Augustinillo. C’est sympa de venir s’y baigner dans l’une des deux petites anses délimitées par des montons rocheux et les barques de pêcheurs et de regarder les apprentis surfeurs défier les vagues… avec plus ou moins de succès.


 San Augustinillo


Il faut prendre la traditionnelle camionnette pour un peu plus d’animation, à Zipolite, connue (et reconnue…) pour être l’une des rares plages nudistes du Mexique, pays le plus catholique du monde. Pour être franc, pas beaucoup de nudistes et les seuls qui décident de se la jouer Adam et Eve sont nés bien avant qu’arrivent les premiers touristes à Zipolite. Dans tous les cas, gare aux coups de soleil !
Zipol s’est peu à peu muée en une petite ville. Des constructions en dur sont récemment apparues après le passage de l’ouragan Paulina en 1997. A Mazunte, ce dernier a inondé toute la zone côtière et détruit toutes les maisons qui n’étaient pas construites en dur, c’est à adire pratiquement tout !
L’afflux de surfeurs, nudistes, gays, adeptes du yoga et j’en passe y est aussi pour quelque chose. Zipolite est plus peuplée, plus bétonnée, plus sale…que n’importe quelle autre plage du coin. Et on ne se baigne quasiment jamais, le drapeau rouge flottant en permanence.
Le village est également un haut lieu de la fête. Mais qui fête à Zipolite dit musique techno … Malgré tout l’ambiance et le mezcal nous aide dans les moments difficiles, et parfois, à tenir jusqu’à l’aube !

 Playa Zipolite


On trouve un peu (beaucoup) plus d’authenticité à Puerto Ángel. Comme son nom l’indique, il y a plus de barques de pêcheurs que de touristes. Et il y a toujours un pêcheur pour vous demander de l’aider à remonter la sienne sur la plage. A Puerto Ángel il n’y a pas de port… La technique la moins fatigante consiste à se lancer à grandes enjambées sur la plage et jeter son filet sur les bancs de poissons ramenés sur le bord par les vagues. Bien sur, on ne pêche pas le requin de cette manière mais quelques petits poissons. Le tout frit avec de la bière garantit à coup sûr un bon apéro !

Retour donc à Mazunte, non pas pour l’apéro (bon si, un peu quand même) mais pour découvrir le Centro de las tortugas. Certes, la tortue n’est pas le reptile (et oui, comme les serpents, iguanes et autres crocodiles) le plus intéressant qui existe mais on a tendance ici à s’assimiler un peu (beaucoup) à elles. Elles ne font pas grand-chose et se jettent à l’eau de temps en temps. De plus il y en a de toutes les tailles et toutes les couleurs. On dit souvent que le dauphin est l’animal qui se rapproche le plus de l’homme, maintenant vous savez que c’est la tortue !
Le Centro de las tortugas est un vaste programme mis en place par la communauté pour sauvegarder les espèces présentes sur la côte pacifique, et accessoirement les faire découvrir. On trouve 5 des 7 espèces de tortues marines qui existent au Mexique ainsi que quelques espèces vivant en eau douce, jusque dans le désert du Nord ! Malgré tout, les tortues ninjas n’y sont pas représentées. Dommage…

Nous sommes donc condamnés à sauver le monde (et les tortues) par nous mêmes. Nous en reparlerons plus tard.

Péchaillons ... au repos bien sur!
 
Después de dos semanas de adaptación a la vida costeña, decidí por primera vez visitar a los otros pueblos de la zona. Dos semanas parece largo… pero el tiempo pasa muy rápido o mejor dicho el tiempo no existe. Raramente sabemos que día somos. El ritmo de la vida está definido por las apariciones sucesivas del sol y de la luna. El día de luna nueva es una de las fechas las más importantes, siempre acompañado de varias fiestas.
Los mosquitos nos maltratan igualmente. Pero la lucha sigue.

Detrás de uno de los cerros que rodean Mazunte se encuentra San Augustinillo, pueblito del mismo tamaño. Sin embargo, la clientela es más fresa, más vieja, y más familiar. Los pescadores están también más numerosos y las olas más grandes. De hecho, no hay muchas interesantes que decir sobre San Augustinillo. Pero es simpático bañarse aquí en una de las dos playitas delimitadas por las rocas y los barcos y ver a los niños surfistas enfrentarse al oleaje… con más o menos éxito.




San Augustinillo


Hay que tomar la tradicional camioneta para un poco más de animación, en Zipolite, conocida (y reconocida) por ser una de las raras playas nudistas de México, país el mas católico del mundo. Por ser honesto, no hay muchos nudistas y los únicos que andan así nacieron antes de que haya turistas en Zipolite. De todos modos, ¡Cuidado las quemaduras de sol!
Zipol se volvió poco a poco en una pequeña ciudad. Construcciones de concrete aparecieron recién después del huaracan Paulina en el 97. En Mazunte, inundó toda la parte costera y destruyó todas la casas hechas de madera y hojas de palmera, ¡es decir casi todo!
La llegada de surfistas, nudistas, gays y otros discípulos del yoga también transformo ese pueblo. Zipolite es más poblada, más concretada, y más sucia… que ninguna otra playa de la región. Además, la bandera roja siempre esta y casi nadie se baña.
El pueblo es también un buen lugar para la fiesta. Pero quien dice fiesta en Zipolite dice música tecno… Sin embargo el ambiente y el mezcal nos ayudan en los momentos difíciles y, a veces, nos permiten aguantar hasta el amanecer.

Encontramos un poco (mucho) más autenticidad en Puerto Ángel. Como su nombre lo indica, hay más barcos de pescadores que de turistas. Y siempre hay un pescador para pedirles que le ayudara a subir el suyo en la playa. En Puerto Ángel no hay puerto… La técnica que menos cansa consiste en correr hasta el mar con unas redes y sacar a los bancos de peces que llevados por las olas. Claro que no se pesca el tiburón así, solo pececitos. Fritos con cerveza bien fría es la mejor manera de empezar el cotorreo. 

Regresamos pues en Mazunte, no por el cotorreo (bueno si, un poco) pero para descubrir al Centro de la tortugas. Ciertamente, la tortuga no es el reptil (si, como los serpientes, iguanas  y otros cocodrilos) lo más interesante que exista pero nos podemos comparar un poco (mucho) a ellas. No hacen muchas cosas y se echan al mar de vez en cuando. Además hay de todos tamaños y colores. Siempre se dice que el delfín es el animal lo más parecido al ser humano, ¡ahora saben que es la tortuga!  
El centro de las tortugas es un gran proyecto iniciado por la comunidad para salvaguardar las especies presentes en la costa pacífica, y también darles a conocer. Se encuentran 5 de las 7 especies de tortugas marinas que viven en México, más otras que viven en agua dulce, ¡hasta en el desierto de norte! Sin embargo, no están las tortugas ninja…


Entonces, estamos condenados a salvar el mundo (y las tortugas) nosotros mismos. Hablaremos de eso en la próxima parte.

0 commentaires: