Une semaine ou peut etre plus squattée autour de Puerto Madryn (si vous ne savez pas ou ça se trouve, c´est l´occasion de réviser votre géographie de l´Argentine) avant le départ vers le froid quasi polaire des glaciers autour de El Calafate (quoi? vous avez déjà rangé votre carte?).
A 1000km au Sud de Buenos Aires, la region de Chubut où nous avons passé cette semaine se sépare en deux mondes.
Le premier est communémemt appellé la "pampa". Tout le monde l´a vue en photo, mais il est vrai que se retrouver dans un tel milieu, avec une ligne d´horizon plus droite que celle d´une mer calme et une végétation monotone et peu abondante nous rend petits, très petits..... Ici, les couleurs des couchers de soleil sont tout simplememt sublimes et uniques à chaque fois. Pour avoir campé pendant deux jours au milieu de rien, ou presque, nous avons croisé en tout et pour tout un chasseur "gaucho" et ses douze chiens, deux ou trois cailles couvant des oeufs verts fluos et beaucoup de petits buissons piquants qui vous charcutent les jambes quand vous avez le malheur de vous mettre en short.
Le seul bruit qui sort de cette zone désertique est le vent qui souffle toujours très fort et qui oblige parfois a marcher encore un peu pour trouver un endroit abrité pour planter notre "merveilleuse" tente achetée d´occase à des suisses la première semaine, et qui laisse rentrer la pluie et le sable.
Bref, après l´agitation de Buenos Aires, ces quelques jours au milieu de pas grand chose nous ont permis de nous poser un peu pour préparer la suite de notre voyage et notammemt notre excursion à la péninsule Valdès (cette fois vous avez gardé votre carte sur les genous, n´est ce pas?), entrecoupés de passages en ville à Puerto Madryn, d´où nous vous écrivons en ce jour de beau temps et de chaleur relativememt clémente (15º tout même!). Pour la petite anecdote, Puerto Madryn, fut la première colonie galloise en Amérique latine, pas trés dépaysant pour ces nouveaux arrivants. Ah, la perfide Albion!
Le second monde évoqué au début de cet article relève des kms de cotes autour de la péninsule de Valdès, qui rappellent par les paysages mais aussi le froid et le vent les cotes irlnadaises ou écossaises. Les falaises droites comme des "i", ou viennent s´échouer d´impressionnantes vagues venues du large laissent entrevoir quelques plages ou l´on peut apercevoir à de nombreux endroits éléphants et lions de mer, qui offrent un spectacle assez sympa quand ils daignent bouger un peu leur graisse.
A seulememt 3000km de l´Antarctique, nous avons égalememt approché de très près des pingouins regroupés en colonies à la période de la ponte des oeufs. Très fun et très marrant, surtout quand ils dansent!
Enfin, quand le vent soufflait dans le bon sens, nous avons vu à moins de 50m de la cote, des baleines franches australes! Les plus gros specimens peuvent atteindre jusqu´à 12 mètres et peser plus de 25 tonnes! Petit bemol à cette escapade sauvage, les orques - tant attendus- n' ont pas voulu monter leurs ailerons.
Aprés, ces deux semaines passées dans ce pays, nous tenons à souligner l´extrême gentillesse et l´hospitalité argentine qui nous a permis de papoter avec des gens de tout horizons et de travailler un peu notre langue, même si il faut l´avouer, l´accent argentin nous complique un peu les choses... Mais que serait le Che sans cet accent qui lui a donné son surnom? Mention spéciale à el viejo, proprietaire d´un camping à Puerto Madryn : aussi sympa qu´incompréhensible!
Et maintenant? A bord de Bariloche payes tes loches, opel corsa louée pour dix jours avec Jeff (notre belge national) et Loys, nos compagnons de route, nous prenons la direction du Perito Moreno, le plus grand glacier du monde! 3000 kms de lignes droites à travers la Patagonie puis les Andes, on va voir du pays! Un road trip, enfin!
- Non, non je ne vends pas de drogue... Mais c´est une idée, j´vais y penser. En revanche je fais une super promo sur les serviettes. Vous pourriez peut être vous les rouler et vous fumer la savonnette..
Le premier est communémemt appellé la "pampa". Tout le monde l´a vue en photo, mais il est vrai que se retrouver dans un tel milieu, avec une ligne d´horizon plus droite que celle d´une mer calme et une végétation monotone et peu abondante nous rend petits, très petits..... Ici, les couleurs des couchers de soleil sont tout simplememt sublimes et uniques à chaque fois. Pour avoir campé pendant deux jours au milieu de rien, ou presque, nous avons croisé en tout et pour tout un chasseur "gaucho" et ses douze chiens, deux ou trois cailles couvant des oeufs verts fluos et beaucoup de petits buissons piquants qui vous charcutent les jambes quand vous avez le malheur de vous mettre en short.
Le seul bruit qui sort de cette zone désertique est le vent qui souffle toujours très fort et qui oblige parfois a marcher encore un peu pour trouver un endroit abrité pour planter notre "merveilleuse" tente achetée d´occase à des suisses la première semaine, et qui laisse rentrer la pluie et le sable.
Bref, après l´agitation de Buenos Aires, ces quelques jours au milieu de pas grand chose nous ont permis de nous poser un peu pour préparer la suite de notre voyage et notammemt notre excursion à la péninsule Valdès (cette fois vous avez gardé votre carte sur les genous, n´est ce pas?), entrecoupés de passages en ville à Puerto Madryn, d´où nous vous écrivons en ce jour de beau temps et de chaleur relativememt clémente (15º tout même!). Pour la petite anecdote, Puerto Madryn, fut la première colonie galloise en Amérique latine, pas trés dépaysant pour ces nouveaux arrivants. Ah, la perfide Albion!
Le second monde évoqué au début de cet article relève des kms de cotes autour de la péninsule de Valdès, qui rappellent par les paysages mais aussi le froid et le vent les cotes irlnadaises ou écossaises. Les falaises droites comme des "i", ou viennent s´échouer d´impressionnantes vagues venues du large laissent entrevoir quelques plages ou l´on peut apercevoir à de nombreux endroits éléphants et lions de mer, qui offrent un spectacle assez sympa quand ils daignent bouger un peu leur graisse.
A seulememt 3000km de l´Antarctique, nous avons égalememt approché de très près des pingouins regroupés en colonies à la période de la ponte des oeufs. Très fun et très marrant, surtout quand ils dansent!
Enfin, quand le vent soufflait dans le bon sens, nous avons vu à moins de 50m de la cote, des baleines franches australes! Les plus gros specimens peuvent atteindre jusqu´à 12 mètres et peser plus de 25 tonnes! Petit bemol à cette escapade sauvage, les orques - tant attendus- n' ont pas voulu monter leurs ailerons.
Aprés, ces deux semaines passées dans ce pays, nous tenons à souligner l´extrême gentillesse et l´hospitalité argentine qui nous a permis de papoter avec des gens de tout horizons et de travailler un peu notre langue, même si il faut l´avouer, l´accent argentin nous complique un peu les choses... Mais que serait le Che sans cet accent qui lui a donné son surnom? Mention spéciale à el viejo, proprietaire d´un camping à Puerto Madryn : aussi sympa qu´incompréhensible!
Et maintenant? A bord de Bariloche payes tes loches, opel corsa louée pour dix jours avec Jeff (notre belge national) et Loys, nos compagnons de route, nous prenons la direction du Perito Moreno, le plus grand glacier du monde! 3000 kms de lignes droites à travers la Patagonie puis les Andes, on va voir du pays! Un road trip, enfin!
- Non, non je ne vends pas de drogue... Mais c´est une idée, j´vais y penser. En revanche je fais une super promo sur les serviettes. Vous pourriez peut être vous les rouler et vous fumer la savonnette..
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