Le lac Cocibolca (ou simplement Nicaragua), d'une superficie totale de 8 264 km², est la troisième plus grande étendue d'eau douce d'Amérique Latine. Au milieu se trouve l'île d'Ometepe, qui comme son nom l'indique, signifie deux montagnes en nahuatl. Et oui, les aztèques sont descendus jusqu'ici! Formée par la réunion des volcans Maderas et Concepción, l'île est relativement sauvage, perdue au milieu d'un lac aussi grand qu'une mer, où plusieurs cultures se sont succédées depuis maintenant 2300 ans. Qu'ésperer de mieux pour nos nouvelles aventures?
Après avoir quitté Granada et rejoint San Jorge sur les bord du lac, nous montons à bord d'une embarcation de fortune en direction de Moyogalpa, au nord-est de l'île. La grande réussite de ce voyage réside dans l'incroyable fait que nous avons réussi à être malades durant la traversée... Pour notre défense, le lac était agité ("Faut y dire qu'en bon mangeurs de noix, on y est sur, ce n'est pas Paladru") mais nous devons nous rendre à l'évidence : nos rêves de pirateries sont cruellement réduit à néant. Nous n'avons pas le pied marin.
Le volcan Concepción |
Après avoir quitté Granada et rejoint San Jorge sur les bord du lac, nous montons à bord d'une embarcation de fortune en direction de Moyogalpa, au nord-est de l'île. La grande réussite de ce voyage réside dans l'incroyable fait que nous avons réussi à être malades durant la traversée... Pour notre défense, le lac était agité ("Faut y dire qu'en bon mangeurs de noix, on y est sur, ce n'est pas Paladru") mais nous devons nous rendre à l'évidence : nos rêves de pirateries sont cruellement réduit à néant. Nous n'avons pas le pied marin.
Dans la fôret des nuages! |
En arrivant sur l'île, nous nous mettons à la recherche d'un endroit où dormir pour les jours qui viennent. Sur les conseils d'autres voyageurs, nous quittons Moyogalpa pour le village de Balgüe, situé de l'autre coté de l'île. Sur place, nous trouvons quelques fincas (plantations de café) reconverties dans l'accueil de touristes façon hippie-friendly. Le concept est simple: la finca vous propose hamacs, chambres ou dortoirs en cabanes, et bien sur un restaurant bio et tout le tsoin-tsoin. Mais malgré cette joyeuse ambiance -"hey les mans, si on jouait du djembé et de la guitare"- aucune trace de gens locaux ici, si ce n'est bien sur dans les champs ou à la cuisine... Vous comprendrez que le lendemain on a pas attendu longtemps avant de filer, en regrettant au passage de ne pas y avoir foutu le feu. Et on a bien fait! En marchant quelques kilomètres, nous faisons la rencontre d'Annibal et d'Omar qui nous proposent de nous louer une maison, avec terrasse et jardin, pour rien du tout et... au bord du lac. On est chez nous!
L'avantage majeur de notre bicoque, outre le fait d'être loin des masses de touristes, est qu'elle est située au pied du volcan Maderas. Ni une ni deux, nous voici donc sur les sentiers nous menant au sommet. Sur le chemin, nous tombons sur quelques-uns des 2000 pétroglyphes que compte l'île. Ces sculptures religieuses sont l’œuvre de différents peuples notamment les Chorotegas et les Nicaranos. Après avoir laissé les terrains secs et arides, nous rentrons peu à peu dans une forêt tropicale, humide et nuageuse, surnommée avec raison la forêt des nuages. Arrivés en haut, après avoir pas mal sué, nous pouvons admirer... pas grand chose en réalité. La végétation dense et les nuages nous empêchent toute vue sur l'île. En descendant à l'intérieur du cratère, nous arrivons au bord d'une lagune, ou il est malheureusement impossible de se baigner à cause des sols argileux. Et puis à près de 1400 mètres d'altitude dans la brume, notre seule envie se résume à redescendre sur les bords du lac. Serait-on devenu frileux?
Comme notre carrière de pirate semble sérieusement compromise, nous nous mettons en quête d'un nouveau moyen de locomotion destiné à remplacer le beau trois mats que nous n'avons jamais eu... Et sur Ometepe, quoi de mieux qu'une moto, une vraie de vraie? En compagnie de Claire et Fabien, rencontrés à Léon, nous décidons un beau matin de faire le tour de l'île en deux roues. On n'a pas le permis mais qui s'en soucie vraiment ici? Après un cours de moto dispensé par Fabien dans la rue devant notre hôtel (on ne le remerciera jamais assez), nous voici en train de filer à toute berzingue sur les routes pavées d'Ometepe. Il ne nous faut guère longtemps pour constaster que la belle route sur laquelle nous évoluons ne fait pas le tour de complet de l'île. Par chance, nos 200cm³ sont des moto-cross (de mauvaise qualité et avec pas mal de kilomètres au compteur mais des moto-cross quand même!) et nous permettent d'emprunter les routes défoncées et caillouteuses qui font le tour du volcan Maderas.
C'est l'occasion d'admirer la beauté sauvage de l'île, tout en utilisant le moyen de transport le plus populaire du coin, même si nous n'allons pas très vite. En chemin, nous nous arrêtons aux cascades de San Ramón, qui seraient d'après les locaux hautes de 180m. Personnellement on en doute sérieusement, mais ce fut l'occasion d'une baignade rafraîchissante par ces chaleurs toujours plus intenses. Au final, le tour de la petite île nous aura pris la journée et nous rentrons à la nuit tombée à Moyogalpa, fatigués mais définitivement convaincus par les bécanes.
Dans le prochain article, nous iront à la rencontre des surfeurs avant d'entammer notre remontée fantastique jusqu'au Mexique! Et pour vous faire patienter nous vous laissons en compagnie des sandinistes.
En 1969, le régime somoziste élimine quatre figure du FSLN lors de combats retransmis en direct à la télévision, ce qui eu pour effet d'attiser encore plus la sympathie de la population envers les sandinistes. Mis à mal en 1970 par le démantèlement d'une partie de l'organisation par la Garde Nationale, le FSLN se retire pour reprendre des forces ce qui lui permet de réussir deux actions majeures en 1974: la prise en otage de plusieurs ministres (qui servirent de monnaie d'échange en échange de la libération de prisonniers politiques) et l'attaque de la Caserne de Waslala qui marque le début des opérations militaires à l'échelle nationale. Durant les deux années qui suivent, les nombreux combats aux quatre coins du pays forçent le régime à déclarer l'état de siège. La répression est terrible, touchant des milliers de nicaraguayens, et débouche sur le meurtre de Carlos Fonseca, l'un des leaders historiques du mouvement.
Appauvri, affamé, bridé, affecté par des catastrophes naturelles, le peuple commence à s'opposer de plus en plus ouvertement au régime. Mais ce qui mit véritablement le feu aux poudres fut l'assassinat en 1978 de Pedro J. Chamorro, journaliste, propriétaire du journal La Prensa et fervent opposant au gouvernement. Au milieu de l'année, la plupart des villes du pays se soulevent et entrent en guérilla urbaine, où les combats se déroulent dans chaque quartier, chaque rue, chaque maison... Les violentes représailles de la Garde Nationale (assassinats arbitraires, viols, tortures, enlèvements...) rallient de plus en plus de nicaraguayens, souvent jeunes, dans le rangs sandinistes. Des combattants venus du Mexique, de France, d'Espagne, d'Italie, d'Argentine, d'Angleterre, d'Allemagne rejoignirent le FSLN dans sa guérilla contre la dictature de Somoza. Un front d'opposition, en accord avec les sandinistes, forme un gouvernement provisoire à San Jose, au Costa Rica et gagne la reconnaissance et des armes de certains pays d'Amérique Latine et d'Europe... L’Histoire allait maintenant vite basculer...
Le Concepción vu depuis le Maderas. |
L'avantage majeur de notre bicoque, outre le fait d'être loin des masses de touristes, est qu'elle est située au pied du volcan Maderas. Ni une ni deux, nous voici donc sur les sentiers nous menant au sommet. Sur le chemin, nous tombons sur quelques-uns des 2000 pétroglyphes que compte l'île. Ces sculptures religieuses sont l’œuvre de différents peuples notamment les Chorotegas et les Nicaranos. Après avoir laissé les terrains secs et arides, nous rentrons peu à peu dans une forêt tropicale, humide et nuageuse, surnommée avec raison la forêt des nuages. Arrivés en haut, après avoir pas mal sué, nous pouvons admirer... pas grand chose en réalité. La végétation dense et les nuages nous empêchent toute vue sur l'île. En descendant à l'intérieur du cratère, nous arrivons au bord d'une lagune, ou il est malheureusement impossible de se baigner à cause des sols argileux. Et puis à près de 1400 mètres d'altitude dans la brume, notre seule envie se résume à redescendre sur les bords du lac. Serait-on devenu frileux?
Á San Ramón, une baignade s'impose! |
Comme notre carrière de pirate semble sérieusement compromise, nous nous mettons en quête d'un nouveau moyen de locomotion destiné à remplacer le beau trois mats que nous n'avons jamais eu... Et sur Ometepe, quoi de mieux qu'une moto, une vraie de vraie? En compagnie de Claire et Fabien, rencontrés à Léon, nous décidons un beau matin de faire le tour de l'île en deux roues. On n'a pas le permis mais qui s'en soucie vraiment ici? Après un cours de moto dispensé par Fabien dans la rue devant notre hôtel (on ne le remerciera jamais assez), nous voici en train de filer à toute berzingue sur les routes pavées d'Ometepe. Il ne nous faut guère longtemps pour constaster que la belle route sur laquelle nous évoluons ne fait pas le tour de complet de l'île. Par chance, nos 200cm³ sont des moto-cross (de mauvaise qualité et avec pas mal de kilomètres au compteur mais des moto-cross quand même!) et nous permettent d'emprunter les routes défoncées et caillouteuses qui font le tour du volcan Maderas.
C'est qui les plus beaux? |
C'est l'occasion d'admirer la beauté sauvage de l'île, tout en utilisant le moyen de transport le plus populaire du coin, même si nous n'allons pas très vite. En chemin, nous nous arrêtons aux cascades de San Ramón, qui seraient d'après les locaux hautes de 180m. Personnellement on en doute sérieusement, mais ce fut l'occasion d'une baignade rafraîchissante par ces chaleurs toujours plus intenses. Au final, le tour de la petite île nous aura pris la journée et nous rentrons à la nuit tombée à Moyogalpa, fatigués mais définitivement convaincus par les bécanes.
Dans le prochain article, nous iront à la rencontre des surfeurs avant d'entammer notre remontée fantastique jusqu'au Mexique! Et pour vous faire patienter nous vous laissons en compagnie des sandinistes.
En 1969, le régime somoziste élimine quatre figure du FSLN lors de combats retransmis en direct à la télévision, ce qui eu pour effet d'attiser encore plus la sympathie de la population envers les sandinistes. Mis à mal en 1970 par le démantèlement d'une partie de l'organisation par la Garde Nationale, le FSLN se retire pour reprendre des forces ce qui lui permet de réussir deux actions majeures en 1974: la prise en otage de plusieurs ministres (qui servirent de monnaie d'échange en échange de la libération de prisonniers politiques) et l'attaque de la Caserne de Waslala qui marque le début des opérations militaires à l'échelle nationale. Durant les deux années qui suivent, les nombreux combats aux quatre coins du pays forçent le régime à déclarer l'état de siège. La répression est terrible, touchant des milliers de nicaraguayens, et débouche sur le meurtre de Carlos Fonseca, l'un des leaders historiques du mouvement.
Appauvri, affamé, bridé, affecté par des catastrophes naturelles, le peuple commence à s'opposer de plus en plus ouvertement au régime. Mais ce qui mit véritablement le feu aux poudres fut l'assassinat en 1978 de Pedro J. Chamorro, journaliste, propriétaire du journal La Prensa et fervent opposant au gouvernement. Au milieu de l'année, la plupart des villes du pays se soulevent et entrent en guérilla urbaine, où les combats se déroulent dans chaque quartier, chaque rue, chaque maison... Les violentes représailles de la Garde Nationale (assassinats arbitraires, viols, tortures, enlèvements...) rallient de plus en plus de nicaraguayens, souvent jeunes, dans le rangs sandinistes. Des combattants venus du Mexique, de France, d'Espagne, d'Italie, d'Argentine, d'Angleterre, d'Allemagne rejoignirent le FSLN dans sa guérilla contre la dictature de Somoza. Un front d'opposition, en accord avec les sandinistes, forme un gouvernement provisoire à San Jose, au Costa Rica et gagne la reconnaissance et des armes de certains pays d'Amérique Latine et d'Europe... L’Histoire allait maintenant vite basculer...
Ce message n'a rien à voir avec les sandinistes, encore moins avec les volcans et n'a absolument aucun rapport avec les pétroglyphes mais notre ami Gregory a monté un projet de four solaire collectif sur lequel il travaille depuis longtemps déjà. Cependant il manque (un peu) d'argent pour que le projet aboutisse et c'est pourquoi il est possible pour chacun de donner ce qu'il veut. Cela fonctionne grâce au financement participatif (ou crowdfunding). Pour cela, rendez vous à l'adresse suivante, où le projet est détaillé : LUS. Il ne reste que 17 jour pour récolter tout l'argent, alors faite tournez à tous vos contacts l'information ! C'est un beau projet qui mérite un grand coup de pouce !
El lago Cocibolca (o simplemente Nicaragua) es la tercera extensión de agua dulce más grande de Latinoamérica, con una superficie de 8264 km². En el medio se encuentra la isla de Ometepe, que significa por supuesto dos montañas en náhuatl. Sí! Los aztecas llegaron hasta aquí! Formada por la reunión de los volcanes Maderas y Concepción, la isla es bastante salvaje, perdida en medio de un lago tan grande como un mar, y donde varias culturas se sucedieron desde hace más de 2300 años. Que más podemos esperar para nuestras nuevas aventuras?
El volcán Concepción |
Después de haber salido de Granada y llegado a San Jorge, en la orilla del lago, subimos a una embarcación de fortuna rumbo a Moyogalpa, ubicada al noreste de la isla. El gran éxito de este viaje es que logramos estar enfermos durante la travesía... En nuestra defensa, el lago era agitado (nada que ver con las lagunas de Montebello), pero hay que ver las cosas como son: nuestro sueño de piratería se acabó cruelmente. No tenemos el pie marino.
Dos changos en el bosque. |
Llegando a la isla, empezamos a buscar un lugar donde dormir para los días que vienen. Siguiendo los consejos de otros viajeros, salimos directamente de Moyogalpa para el pueblo de Balgüe, ubicado del otro lado de la isla. Allá, encontramos algunas fincas, reconvertidas para atender al turista de manera hippie-friendly. El concepto es simple: la finca ofrece hamacas, cuartos o dormitorio en cabañas, y por supuesto un restaurante con comida 100% natural y todo el pedo. Pero a pesar de este ambiente feliz -"que onda man, vamos a tocar guitarra y percusiones"- no hay ningún local aquí. Solamente están en los campos o en la cocina... Entenderán que al día siguiente, no esperamos mucho para escaparnos de este lugar, no sin habernos arrepentido de no haberle metido fuego. Y fue buena decisión! Después de haber caminado unos kilómetros, conocimos a Annibal y Omar que nos proponen rentar una casa con terraza y jardín... cerca del lago. Estamos en casa!
Omar y su familia. |
La mayor ventaja de nuestra casa, además de estar alejada de los lugares turísticos, es que está ubicada al pie del volcán Maderas. Sin pensarlo mucho, estamos una vez más en el camino que nos lleva hasta la cima. Encontramos en la montaña a unos de los 2000 petroglifos que tiene la isla. Estas esculturas religiosas son la obra de varios pueblos, en particular los Chorotegas y los Nicaranos. Después de haber dejado los paisajes secos y áridos, entramos poco a poco en un bosque tropical, húmedo e invadido por las nubes, llamado con razón bosque nuboso. En la cima, después de haber sudado bastante, podemos admirar... casi nada de hecho. La vegetación densa y las nubes nos impiden ver cualquier cosa. Bajando en el cráter, llegamos a la laguna, donde afortunadamente no se puede bañar por causa de los suelos arcillosos. Aparte de eso, a más de 1400 metros de altura y con niebla, solamente tenemos ganas de bajar al lago. Desde cuando ya no soportamos el frío?
Uno de los 2000 petroglifos que tiene Ometepe |
Como nuestra carrera como piratas se ve comprometida, buscamos un nuevo medio de transporte para reemplazar el bonito tres mástiles que nunca tuvimos... Y en Ometepe, que podemos conseguir mejor que una moto, una verdadera? Con Claire et Fabien, encontrados en León, decidimos una mañana de dar la vuelta a la isla en dos ruedas. Nos tenemos licencia de conducir pero quién se preocupa de eso aquí? Después de una clase dispensada por Fabien en la calle de nuestro hotel, salimos a toda velocidad sobre las carreteras pavimentadas de Ometepe. Rápidamente, nos damos cuenta que ese camino no da la vuelta completa. Por suerte, nuestras 200cm³ son motocross (de mala calidad y bastante usadas ya) y nos permiten manejar sobre los caminos de terracería llenos de piedras alrededor del volcán Maderas.
A toda velocidad! |
Así tenemos la oportunidad de apreciar la belleza salvaje de la isla, usando el medio de transporte más popular del lugar, aunque no vamos muy rápido. En camino, pasamos a ver a las cascadas de San Ramón, que según los locales miden 180 metros de altura. Personalmente lo dudamos mucho pero pudimos por lo menos bañarnos por este calor intenso. Al fin, la vuelta de la pequeña isla nos tomó todo el día y regresamos a Moyogalpa cansados pero definitivamente convencidos por nuestros nuevos vehículos.
En el próximo artículo iremos a encontrar a los surfistas antes de empezar el viaje de regreso hasta México! Y mientras esperen les dejamos en compañía de los sandinistas.
En 1969, el régimen somozista elimina cuatro figuras del FSLN durante combates transmitidos por la televisión. Pero eso permitió a los sandinistas ganar todavía más simpatía de parte de la población. Debilitado en el año 1970 por el desmantelamineto de una parte de la organización por la Guardia Nacional, el FSLN se retira para recobrar fuerzas lo que le permite lograr dos acciones mayores en 1974: el secuestro de varios ministros (que sirvieron para un intercambio con presos políticos) y el ataque del cuartel de Wasala que marca el inicio de las operaciones militares a nivel nacional. Durante los dos años que siguen, los combates en todo el país forzan el régimen a declarar el estado de sitio. La represión es terrible, tocando miles de nicaragüenses, y desemboca sobre el asesinato de Carlos Fonseca, uno de los líderes históricos del movimiento.
Empobrecido, hambriento, afectado por catástrofes naturales, el pueblo empieza a oponerse de manera más abierta al régimen. Pero lo que realmente prendió fuego a la pólvora fue el asesinato en 1768 de Pedro J. Chamorro, periodista, dueño del periódico La Prensa y ferviente oponiente al régimen. En el medio de este año, la mayor parte de las ciudades del país se rebelan y entran en guerrilla urbana, donde los combates se desarrollan en cada barrio, cada calle, cada casa... Las violentes represalias de la Guardia Nacional (asesinatos arbitrarios, violaciones, tortura, secuestros...) hacen que cada vez más nicaragüenses, sobretodo jóvenes, engrosan las filas sandinistas. Combatientes de México, Francia, España, Italia, Argentina, Inglaterra, Alemania se juntan con el FSLN en su guerrilla contra la dictadura de Somoza. Un frente de oposición, en acuerdo con los sandinistas, forma un gobierno provisional en San Jose, Costa Rica, y gana el reconocimiento y armas por parte de algunos país de Latinoamérica y Europa... La historia iba a cambiar rápidamente...
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