Xelatitlán (1/2): Perdidos en la montaña.

dimanche 23 mars 2014

Même si un jour de repos n'aurait pas été du luxe, nous prenons donc la route du lac Atitlán dès le lendemain. Cependant, c'est cette fois à pied que nous souhaitons rallier San Pedro la Laguna, situé sur les bords du lac. Pour nous accompagner durant ce périple, sont présents Nina et Alex encore une fois, mais également Saúl, notre guide pour ces trois jours de trek.

Dernière vue su Xela et ses alentours

Les hostilités débutent à Xecam, petit village au sud-est de Quetzaltenango. La mise en jambes est particulièrement difficile, puisque le sentier nous mène directement à Pacorral, point culminant du trek à plus de 3 000 mètres. Nous nous retrouvons au milieu de cultures de maïs et de patates, seules choses qui poussent à cette altitude (ça rappelle de vieux souvenirs, non?). Derrière nous, nous pouvons apprécier la vue sur Xela, le Santa María et le Tajumulco, plus haut sommet d'Amérique Centrale. Devant nous, notre destination nous tend déjà les bras, entourée des volcans San PedroAtitlán et Tolimán. Facile, nous direz vous, mais ce sont tout de même 45 kilomètres qui nous séparent.

Après un ultime au revoir au à Xela, nous entamons la longue descente vers le village de Chirijximay (un exercice de prononciation à lui tout seul), situé dans le département de Sololá. Comme toujours, les nuages font leur apparition dès 11h du matin et c'est au milieu d'une forêt obscure que nous opérons notre progression. Au bout de sept heures de marche, Chirijximay nous accueille sous une brume intense. En effet, il est difficle de voir à plus de 10 mètres!

Les volcans San Pedro, Atitlán et Tolimán

Mais la chaleur des gens compense largement la fraîcheur du climat. Nous atterrissons dans une des 50 familles du hameau qui met à notre disposition une pièce de leur maison pour nous permettre de nous reposer. La bâtisse est relativement spartiate mais l'accueil est enthousiaste malgré une communication un peu hasardeuse. En effet, nous sommes au cœur du territoire maya et ici la langue vernaculaire reste le quiché. Et nous sommes définitivement au milieu de nulle part, perdus dans les montagnes du centre du Guatemala.

On s'occupe donc comme on peut, en jouant aux cartes et en écoutant les 1001 histoires de Saúl sur le pays et ses coutumes. Il nous parle entre autres du châtiment maya, réservé aux délinquants et aux criminels de toutes sortes dans les zones indigènes ou la police est soit trop peu présente, soit trop corrompue. Il se compose d'après lui de 100 coups de fouet et de 100 kilomètres de marche avec un sac de maïs d'un quintal sur le dos. Et si les fauteurs de troubles ne sont pas de la communauté, leur sort est scellé beaucoup plus rapidement puisqu'ils sont aspergés d'essence et brûlés sur la place publique. La guerre civile, terminée en 1996, a profondément marqué les esprits et a favorisé le développement d'une auto-justice assez... violente.

Notre hôtel 4 étoiles

Mais revenons à nos moutons. Désireux de nous débarbouiller un peu et d'enlever la crasse qui s'est accumulée au cours de cette journée, la maitresse de maison nous propose un temazcal (un sauna/hamam maya), qui est de nos jours encore beaucoup utilisé, notamment dans les zones rurales. Et bien qu'il soit généralement employé pour des raisons spirituelles ou médicales, c'est aussi un bon moyen de se laver et se détendre après l'effort. Autant vous dire que l'on a pas fait long feu après ça, même si nous aurions préféré un bon thé mezcal! Il est 9 heures. Nos duvets et tapis de sol nous tendent les bras. Demain sera une toute autre histoire.





Aunque un día de descanso no hubiera sido inútil, tomamos la dirección del lago Atitlán al día siguiente. Sin embargo, queremos esta vez llegar caminando a San Pedro la Laguna, ubicado en la orilla del lago. Para acompañarnos durante esa aventura, están presentes Alex y Nina otra vez, pero también Saúl, nuestro guía para estos tres días de caminata.

Empezando la caminata

Las hostilidades empiezan en Xecam, pequeño pueblo al sureste de Quetzaltenango. El calentamiento es bastante difícil, ya que el camino nos lleva directamente a Pacorral, punto más alto de la caminata a más de 3 000 metros. Nos encontramos en el medio de cultivos de maíz y papas, las únicas cosas que crecen a esa altura. Atrás de nosotros, podemos disfrutar de la vista sobre Xela, el Santa María y el Tajumulco, montaña más alta de Centroamérica. Mirando hacia adelante, nuestro destino nos extiende ya sus brazos, rodeado por los volcanes San PedroAtitlán y Tolimán. Fácil nos van a decir, pero todavía son 45 kilómetros que nos separan.

Después de habernos despedido de Xela una última vez, empezamos la larga bajada hacia el pueblo de Chirijximay (un ejercicio de pronunciación por si solo), ubicado en el departamento de Sololá. Como siempre, las nubes aparecen alrededor de las 11 de la mañana y es en el medio de un bosque oscuro que avanzamos. Después de siete horas de caminata, Chirijximay nos da la bienvenida bajo una intensa niebla. De hecho, es difícil ver a más de 10 metros!

Vista desde Pacorral

Pero la calidez de la gente compensa ampliamente la frescura del clima. Llegamos en una de las 50 familias del pueblo que nos proporciona un cuarto para que descansemos. La casa es bastante austera pero la bienvenida es cálida a pesar de una comunicación un poco complicada. En realidad, estamos en el corazón del territorio maya y aquí el idioma principal es el quiché. Y estamos definitivamente en el medio de la nada, perdidos en las montañas del centro de Guatemala.

Pasamos entonces el tiempo como podemos, jugando cartas y escuchando las 1001 historias de Saúl sobre el país y sus costumbres. Nos habla entre otros del castigo maya, destinado a los delincuentes y criminales de todo tipo en las zonas indígenas donde la policía no es muy presente o simplemente corrupta. Se compone según el de 100 latigazos y de 100 kilómetros de caminata cargando un costal de maíz de un quintal. Y si los alborotadores no son de la comunidad, su destino está sellado mucho más rapidamente ya que les echan gasolina y los queman vivos en la plaza principal. La guerra civil, que se acabó en el 1996, ha marcado profundamente las mentes y promovido el desarrollo de una auto-justicia bastante... violenta.

La niebla está cayendo

Pero regresamos a nuestra historia. Como queremos lavarnos un poco y sacar toda la mugre que se acumuló durante el día, la ama de casa nos propone un hacer un temazcal, que hoy en día es todavía bastante utilizado, particularmente en la zonas rurales. Y aunque se usa generalmente por razones espirituales o terapéuticas, es una buena manera de lavarse y relajarse después del esfuerzo. No hace falta decir que no aguantamos mucho después de eso, aunque hubieramos preferido un buen té mezcal! Son las 9. Nuestras bolsas de dormir y colchonetas nos llaman. Mañana será una historia totalmente diferente.

0 commentaires: