Désert de jamais vu! / ¿Todo eso fue Real?

vendredi 29 octobre 2010

En sortant du D.F, on s´aperçoit encore plus de l´immensité de la ville. Les colinnes bordant l´autoroute sont recouvertes sur des kilomètres, et même sur des dizaines de kilomètres, de maisons (ou plutôt de cabanes...), de centrales électriques et d´industries en tout genre. Au bout d´une bonne heure de route, la nature reprend finalement ses droits, laissant apparaître des paysages arides et rocailleux. La végétation est de moins en moins dense au fur et à mesure que l´on avance vers le nord.
San Luis Potosí apparait enfin au bout de quelques heures, au milieu de rien, ou plutôt de mines d´or et d´argent. Comme la Potosí bolivienne (déjà traitée dans ce blog), l´histoire se répète. Les moines franciscains fondent la ville et la nomment en hommage à Saint Louis, roi de France. Puis les colons espagnols débarquent à leur tour, soumettent les indiens et les envoient aux mines... Aujourd´hui, la ville a gardé de beaux vestiges coloniaux, comme la Plaza de Armas, aux édifices rose pâle et l´insolite plaza del Mariachi, ou ces derniers se regroupent le soir et jouent leurs airs traditionnels ... à qui veut bien les payer!

Real de Catorce

En avançant encore plus vers le nord, on atteint le tropique du Cancer. La route grimpe entre les impressionnantes montagnes recouvertes comme il se doit de cactus et de roches. Le tunnel de Ogarrio (ancien boyau de mine!) nous mène ensuite jusqu´au village de Real de Minas de Nuestra Señora de la Limpia Concepción de Guadalupe de los Alamos de Catorce (Real de Catorce pour les intimes!), perché à 2756m d´altitude, aux portes du désert. Ambiance far-west à la mexicaine : chapeaux de cowboys, santiags, chevaux, cactus et villes fantômes. En effet, il suffit de monter un peu sur les hauteurs du village pour voir les vestiges de la gloire d´antant, aujourd´hui réduits au rang de ruines. Au sein même de Real, la plupart des maisons sont abandonnées. Au XIXe siècle, il y avait 14 000 habitants, il n´y en a plus que 1 000!
Aujourd´hui, le village vit principalement du tourisme, notamment des pèlerins (traduisez par vieilles mamies mexicaines!) qui viennent se recueillir devant la statue de San Francisco (Saint François d´Assises, pas la ville des U.S).

Seule la lune vient troubler le bleu du ciel

Mais l´attrait de Real est tout autre (même si j´aime beaucoup ce vieux François). De nombreux sentiers montagneux relient le village aux mines mais égalements aux différents sommets, notamment El Quemado (Le Brulé), montagne sacrée des indiens huicholes. Ces derniers se rendent chaque année en pèlerinage (mais eux ne viennent pas en bus mais à pied sur 500km!) pour faire leurs offrandes au Dieu Híkuri, et accessoirement communiquer avec lui à travers du peyotl, ce fameux cactus hallucinogène. Pour moi, c´est l´occasion de me refaire une condition physique, et à plus de 3 000m, c´est pas évident! De la haut, la vue est hallucinante (même sans goûter au cactus en question!). L´immensité du désert n´est rompue que par le ciel bleu. Derrière, le soleil chauffe. En face, seule la lune trouble ce tableau à deux couleurs.

Le lendemain, les nuages et le vent glacial du désert rajoutent un côté encore plus surnaturel au paysage. En haut du Cerro Grande (original comme nom), point culminant à 3 180m, la vue sur tout le massif est splendide. La redescente vers le village fantôme, à travers crêtes, gorges et flancs de montagne ne l´est pas moins. La descente vers Real est également pleine de surprises, puisqu`à peine arrivé dans le village je tombe nez à nez avec Izchel (une fille avec qui j´ai travaillé à San Cristóbal) et son copain! Le monde est petit, surtout à Real!

Mais comme tout a une fin, je chausse mes bottes (mes tongues), j´enfourche mon cheval (le bus) et je repars sur les routes du pays!


Saliendo del D.F, nos damos más cuenta aun de la inmensidad de la ciudad. los cerros que rodean la autopista están cubiertas sobre kilómetros (decenas de kilómetros!) de casas (o cabañas...), centrales eléctricas y varias fábricas. Despues de una hora, vuelve la naturaleza dejando aparecer paisajes áridos y rocallosos. La vegetación desaparece a medida que avanzamos hacía el norte.
San Luis Potosí aparece finalmente al cabo de unas horas de viaje, en el medio de la nada, o más bien de minas de oro y de plata. Como la Potosí boliviana, la historia se repite. Los monjes fundaron la ciudad en homenaje a San Luis, rey de Francia. Luego, los españoles llegaron, sometieron los indigenos y los enviaron en las minas... Ahora, la ciudad guardó unos lindos vestigios de la epoca colonial, como la plaza de Armas, rodeada de edificios de color rosa y la plaza del Mariachi, donde los músicos juegan sus canciones tradicionales ... a quien los quiere pagar!

El pueblo fantasma

Avanzando todavia más al norte, llegamos al tropico del Cancer. La carretera sube a travès de las montañas, cubiertas como se debe de piedras y de cactus. El túnel del Ogarrio (antigua mina!) nos lleva hasta el pueblo de Real de Minas de Nuestra Señora de la Limpia Concepción de Guadalupe de los Alamos de Catorce (Real de Catorce para los amigos!), ubicado a 2756m de altura, en las puertas del desierto. Ambiente far-west a la mexicana : gorros y zapatos de vaqueros, caballos, cactus y pueblos fantasmas. Solo hay que subir un poco en la montaña para ver a los vestigios de la gloria del pasado, ahora convertidos en ruinas. hasta dentro del pueblo de real, la mayor parte de las casas están abandonadas. En el siglo XIX, había 14 000 habitantes, hoy no hay más que 1 000!
Ahora, el pueblo vive principalemente del turismo, particularmente de los peregrinos (traducir por abuelitas mexicanas!), que vienen a rezar frente a la estatua de San Francisco (San Francisco de Asís, no la ciudad de Estados Unidos).

Vista del Quemado

Pero el atractivo de Real está fuera de eso (aunque me gusta mucho ese viejo Francisco). Varios senderos montañosos llegan a las antiguas minas y a los diferentes cerros, particularmente el Quemado, montaña sagrada de los huicholes. Ellos también hacen su peregrinación anual (no en camión sino a pie sobre 500km!) para regalar ofrendas a su Dios Híkuri, y comunicar con él a travès del peyote , ese famoso cactus alucinógeno. Para mi, es la ocasión de volver a hacer un poco de esfuerzo físico, y a más de 3 000m, no es fácil! Del cerro, la vista está alucinante (y sin tomar el dicho cactus). Una pintura con solo dos colores, el del desierto y el del cielo azul con la luna en el medio.
El día siguiente, las nubes y el viento glacial del desierto dan una dimensión más surnatural a los paisajes. Arriba del Cerro Grande, a 3 180m de altura, la vista sobre toda la sierra es estupenda. La bajada al pueblo fantasma, pasando por las crestas, los costados de la montaña y las quebradas es estupenda también. Por fin, la utltima bajada hasta Real me reservó su sorpresa, porque apenas llego en el pueblo que me encuentro a Izchel y a su novio! El mundo está pequeño, sobre todo en Real!

Como todo tiene un fin, me pongo mis botas (chanclas), subo a caballo (tomo el camión) y sigo mi camino!

El Pantheón ... abandonado

Cuba (3/3) : ¡La lucha sigue!

samedi 23 octobre 2010

Au départ de Trinidad, nous longeons la mer des Caraibes sur environ 60km (pour 2h de trajet...), jusqu´a Cienfuegos. Fondée par les francais, son nom n´a rien a voir avec Camilo Cienfuegos, autre héros de la révolution. Nichée au fond d´une baie, protégée des pirates et des caprices de la nature, la ville s´est convertie en un riche port indistriel. Mais aujourd´hui, décadence oblige, beaucoup de bateaux meurent sur les quais et donnent une couleur "rouille" a la mer. Ceci dit, Cienfuegos recelle de beaux immeubles coloniaux autour de la place José Martí (il est de partout celui la!) et le long du "boulevard".

¡Hasta la victoria siempre!

La nuit, beaucoup d´animation dans le quartier de Punta Gorda. Inutile de vous décrire les soirées, je ne m´en rappelle plus... Malgré tout, nous restons actifs la journée, notamment pour aller a la plage! A bord d´un bus "urbano" (destiné aux masses populaires, du 100% cubain), nous rallions (en vie...) Rancho Luna. S´offrent alors a nous les traditionnelles eaux turquoises, les plages de sable fin, les palmiers, les vendeurs de rhum, etc... Protégés des vagues par une barriere de corail, nous prenons l´apéro au coucher du soleil assis dans l´eau, au point de ne plus pouvoir en sortir, la température de la mer étant plus chaude que celle de l´air... La nuit tombe, les bus se font rares et nous rentrons finalement en "stop" (payant a Cuba...) a Cienfuegos.

Carte postale, R.A.S


Le lendemain, nous plions bagages et partons pour Santa Clara, sur la cote centre de l´ile. Vous l´aurez compris, pas de plages, mais un héritage historique colossal. Le 29 décembre 1958, 18 hommes de la colonne du Che (mais sans le Che, resté au chaud...) parviennent a faire dérailler et prendre un train blindé de l´armée de Batista, rempli d´armes et de munitions. Cet épiosde décisif trace la voie au révolutionnaires qui entreront victorieux quelques jours plus tard a la Havane.

Rancho Luna

Aujourd´hui, le Che compte donc quelques statues et places a sa gloire, et le train blindé n´a pas bougé. Dans la ville, on se déplace en caleche. Pas tres rapide, mais moins cher et plus marrant que le taxi. Ville étudiante, Santa Clara jouit d´une grande animation la nuit, autour de la place principale. des groupes de musique comme on n´en voit plus en Europe (ni au Mexique d´ailleurs), des mecs tout droit sortis du film "Buena Vista Social Club", des grattes faites avec des bouts de bois récupérés. A Cuba on fait beaucoup avec pas grand chose... Mais il est temps pour moi de quitter mes compatriotes pour retourner dans mon deuxieme pays, le Mexique.

Pas facile de conclure... Cuba, l´enfer au paradis, mais toujours avec le sourire. La lucha sigue! Et la bise aux trois tocards qui m´ont accompagné ces trois semaines! ¡De puta madre compas!


Desde Trinidad, el camión nos lleva sobre 60km (por 2 horas de viaje...) a lo largo del mar del Caribe hasta Cienfuegos. Fundada por los franchutes, su nombre no tiene nada que ver con Camilo Cienfuegos, otro héroe de la revolución. Ubicada al fondo de una bahía, protegida de los piratas y de los caprichos de la naturaleza, la ciudad se convirtió en un rico puerto industrial. Pero ahora, con la decadencia, muchos barcos se están muriendo y dan un color "roya" al mar. Sin embargo, la ciudad aún tiene lindos edificios coloniales alrededor de la plaza José Martí (¡ese guey está por todos lados!) y del "boulevard".

Los arboles crecen dentro de las casas... desarrollo sostenible!

En la noche, mucha animación en el barrio de Punta Gorda. No les voy a descibir las fiestas, ya no me acuerdo... Sin embargo, seguimos activos de día, particularmente para ir a la playa! A bordo de un urbano (100% cubano), llegamos vivos a Rancho Luna. Mar de color turquesa, arena fina, palmeras, vendedores de rón... Protegidos de las olas por una barrera de coral, pasamos la tarde sentados en el agua hasta el atardecer, cuando la temperatura del agua se volvió más caliente que la del aire. La noche cae, y ya no hay camiones. Regresamos pues en ride (pero tuvimos que pagar...) hasta Cienfuegos.

Rancho Luna

El día siguiente, nos movimos hasta Santa Clara, en la costa centro del país. Lo entendieron, aquí no hay playas pero una herencia importante de la revolución. El 29 de diciembre 1958, 18 hombres del Che (pero sin el Che) toman un tren blindado del ejército de Batista, llemo de armas y de municiones. Unos días despues los revolucionarios entran victoriosos en la Havana.

Ahora, el che tiene varias estatuas y plazas a su gloria, y el tren no ha movido. En la ciudad, andamos en carreta, menos rápido pero más divertido que el taxi! Ciudad estudiantina, hay mucha animación en las noches. Bandas con músicos llegando directamente de la película "Buena Vista Social Club", llevando guitarras hechas de pedazos de madera. En Cuba, hacen mucho con muy poco... Pero para mi llegó la hora de irme, y abandonar a mis cuates que no hablan español...

Difícil de concluir... Cuba, el infierno en el paraiso, pero siempre con una sonrisa. La lucha sigue!

Cuba (2/3) : Trinidad, les portes du paradis

Au départ de la Havane, qui aurait prédit que nous arriverions au paradis (ou du moins a quelque chose qui lui ressemble)? Il nous faut seulement quelques heures de route et une véritable traversée du désert (l´autoroute cubaine) avant d´apercevoir le massif de l´Escambray, derrière lequel se niche Trinidad.

A première vue, la ville parait abandonnée. Les rues (a moitié) pavées, bordées de vieilles demeures coloniales blanchatres (encore plus vieilles que Fidel!), sont désertes, figées dans le temps. En pleine après-midi, les températures atteignent des records et il faut soit se lever tot, soit attendre le coucher du soleil pour voir Trinidad sortir se sa léthargie et ses habitants redevenir actifs (si on considère la danse comme une activité!).

Le mode de vie cubain enseigné des le plus jeune age...

Du haut de la colinne qui surplombe la ville, on se rend compte du lieu exceptionnel dans lequel on a débarqué, entre le massif de l´Escambray et la mer des Caraibes. On comprend également mieux son histoire, marquée par l´esclavage et la production de canne a sucre, en jettant un oeil a la vallée des moulins a sucre. La vue est splendide!

Le lendemain, le soleil et la chaleur nous pousse a nous rendre a playa Ancón. Peine perdue ... ni le jus de coco, ni l´eau a 30°C ne parviendra a nous rafraichir. Pire ... l´eau est trop claire, les nuages sont quasi inexistants, il n´y a pas assez d´ombre sous les palmiers, le sable est trop fin, la plage est trop déserte (on n´a pas réussi a se faire des amis), la mer est trop calme... Bref, une journée a oublier!

Ca vaut pas Paladru mais bon ... on fait avec ce que l´on a.


En plus, la mer était trop salée, alors nous nous dirigeons le jour suivant vers les premiers contreforts du massif, au parc el Cubano (original comme nom, non?), ou, parait t-il, coule une petite rivière. Au coeur de la foret, nous remontons cette dernière jusqu´a la cascade de Javira. L´endroit est magnifique, mais il nous faut nous jetter dans une eau glacial (23-25°C) pour accéder a la-dite cascade, et nager derrière dans des grottes inaccessibles a pied. A la sortie du parc, le patron paiera son jus de mangue, une bonne manière de nous requinquer avant d´attaquer la bonne heure et demi de marche qui nous sépare de Trinidad...

Welcome to the jungle!


Si vous avez bonne mémoire et que vous ne lisez pas en diagonale, vous savez déja que la vie nocturne est une institution a Trinidad (comme dans tout le pays d´ailleurs). A la casa de la Música, tous les soirs se produisent des groupes devant une foule qui ne dégrossit jamais (on voyait plus de monde la-bas que durant la journée entière). Au programme, beaucoup de salsa, un peu de son cubano et des percussions traditionnelles issue de la musique que jouaient les esclaves dans les champs de canne a sucre. Comme quoi, l´histoire cubaine n´a pas commencé en 1959.

Durant nos sorties, nous sommes accompagnés non pas par Albert de 5e mousquetaire, mais par Danielle et Hans (que l´on appellera Jean), couple de sexagénaires francais encore plus jeunes que nous. Ces derniers ont également eu la bonne idée d´enmener dans leurs bagages une jeune et jolie cubaine de la Havane (que l´on appellera Ibrahim par pudeur). Le craquage du mois se fait en leur compagnie, sur les hauteurs de Trinidad, dans une grotte aménagée ... en boite de nuit! Tout le monde picole, tout le monde danse (surtout avec Ibrahim) et tout le monde rentre content, tard dans la nuit, a 7 dans une Fiat!

Mais notre séjour a Trinidad s´achève déja, après une dernière journée de plage, tellement ca nous a dégouté la première fois... Nous faisons donc nos adieux a nos compagnons et a Trinidad, mais pas a la mer des Caraibes, que nous retrouverons très bientot!


Salidendo de la Havana, aún no sabiamos que ibamos a llegar al paraiso (al menos algo que se parece). Despues de unas horas de viaje y una travesía del desierto (la autopista cubana) empezamos a ver la sierra del Escambray, detrás el cual se encuentra Trinidad.

Primeramente, la ciudad parece abandonada. La calles polvorientas, rodeadas por las antiguas casas coloniales (¡más viejas que Fidel!), están desiertas, fijadas en el tiempo. En la tarde, las temperaturas alcanzan récords y hay que levantarse temprano o esperar el atardecer para ver a los habitantes salir de sus casas y volverse "activos" (!es decir bailar!).

Trinidad y sus alrededores

Desde los altos (¡100m sobre el nivel del mar!), nos damos cuenta dde la belleza del lugar dónde desembarcamos, entre la sierra del Escambray y el mar del Caraibe. Se puede también entender su historia, particularmente la de la esclavitud y la producción de azúcar, mirando al valle de los Ingenios. ¡La vista es espléndida!

El día siguiente, el sol y el calor nos llevan hasta playa Ancón. Pero ni el jugo de coco, ni el agua a 30°C nos resfrescarán. Peor ... el agua es demasiado clara, las nubes son casi inexistentes, no hay bastante sombra bajo las palmeras, la arena es demasiado fina, la playa es demasiado desierta, el mar es demasiado tranquilo... ¡En fin, un día que olvidar!

El salto de Javira

Además, el mar era demasiado salado. Nos dirigimos pues el día siguiente hacia la sierra , al parque el Cubano (muy original como nombre, ¿no?). Caminamos a lo largo del río hasta el salto de Javira. El lugar es magnífico, pero tenemos que echarnos en un agua helado (23-25°C) para acceder a la cascada y nadar hasta unas grutas. A la salida del parque, nos regalaron un jugo de mango para recobrar fuerzas antes de la hora y media de caminata hasta Trinidad...

¡Que animación!

Si tienen buena memoria y que leen realmente ese artículo, ya saben que la vida nocturna es una institución en Trinidad (como en todo el país). En la casa de la Música, hay música en vivo todos los días (¡vimos allá más gente que en todo el día!). Mucha salsa, un poco de son cubano y percusiones tradicionales que vienen de la música que tocaban los esclavos en los campos ... la historia cubana no empezó en 1959.

Cuando salimos, siempre andamos con Danielle et Hans, (que l´on appellera Jean), pareja de sexagenarios franceses aún más jóven que nosotros. Estos últimos también tuvieron la buena idea de llevar en su equipaje un joven y hermosa cubana de la Habana (que llamaremos Ibrahim por pudor). ¡El desmadre del mes se hace en su compañía, sobre las alturas de Trinidad, en una cueva acondicionada en discoteca! ¡Todo el mundo toma, todo el mundo baila (sobre todo con Ibrahim) y todo el mundo vuelve contento, tarde por la noche, los 7 en un Fiat!

Pero nuestra estancia en Trinidad se termina ya, después de un último día de playa, tanto nos fuimos tristes la primera vez... ¡Pues nos despedimos de nuestros compañeros y de Trinidad, pero no del mar del Caraibe, que encontraremos de nuevo muy pronto!

La gran Tenochtitlán

La légende aztèque des "migrations" prévoyait il y a 500 ans que Tenochtitlán (aujourd´hui Mexico) deviendrait la ville la plus grande et la plus peuplée du monde.

Dès que l´on arrive au D.F (districto fédéral), que ce soit en bus ou en avion, de jour ou de nuit, on se rend rapidement compte de la démesure de cette ville. 20 millions d´habitants répartis sur 60 km du nord au sud et sur 40 km d´est en ouest, les chiffres parlent d´eux mêmes. A côté, Grenoble est un village de montagne! Jadis, Mexico fut la capitale de l´Empire aztèque, une grandiose cité flotante sur un lac entouré de volcans dont les cimes dépassent les 5000m. Aujourd´hui, le lac a été asséché et l´on ne voit désormais plus les volcans, pollution oblige, mais seulement une zone urbaine à perte de vue qui s´étend au delà des collines qui il y a 500 ans bordaient le lac. Mexico est certainement l´un des meilleurs témoignages de la folie de l´homme... et ce qui fait son attrait.

¡Viva México cabrones!

A mon retour de Cuba, je pose mes bagages dans une auberge de jeunesse non loin du centre ville. Un petit goût de Buenos Aires, comme un nouveau départ. A quelques cuadras, le zócalo ne s´est toujours pas remis des festivités du mois de la patrie (septembre). La troisième plus grande place au monde, derrière la place Rouge et Tian´anmen, est bordée par l´immense palais national, le palais du gouvernement et la cathédrale, construite à partir de 1571 sur les ruines de temples aztèques (comme la majeure partie des édifices du centre-ville!). Mais comme beaucoup de batiments de cette époque, elle a souffert des divers tremblements de terre et du sol instable de la vallée de Mexico, et est donc penchée! Des tours de Pise à chaque coin de rue qui ajoutent encore plus de folie à la plus grande ville du monde.

A côté de la cathédrale, on trouve les ruines du Templo Mayor, monument le plus important de l´Empire aztèque, puisqu´il symbolisait le centre du monde; le point de convergence entre le ciel, la terre et l´inframonde; et les quatres points cardinaux; rien que ça! C´est là aussi que l´on venait sacrifier les soldats ennemis dans la liesse populaire. Aujourd´hui, la pyramide n´est plus qu´un tas de pierre et ses 45m de hauteur ont quasiment été réduits à néant. On peut néanmoins s´apercevoir (avec les explications évidemment) qu´elle a été recouverte sept fois. C´est comme si durant son règne, Nicolas faisait recouvrir entièrement le palais de l´Elysée pour lui donner encore plus de splendeur.

Un bol d´air frais

La pyramide du Soleil, vue de la pyramide de la Lune

Ensuite, impossible de détailler tout ce qu´il y a dans le centre historique de Mexico, des bouchons, des rues remplies de marchands ambulants, une architecture hors-normes, des parcs, des statues, des gratte-ciel et du monde, énormément de monde... Pour celà, une petite virée du côté du bois de Chapultepec arrive comme une bouffée d´air frais, même si a 2 240m d´altitude il fait encore très chaud à Mexico. Un bout de nature (presque) en plein centre de l´agglomération, qui abrite également différents musées, notamment celui d´anthropologie, le plus important du genre au monde. Pour tout voir, il faudrait planter sa tente dans le jardin du musée et rester plusieurs jours! En gros, tout sur les civilisations pré-hispaniques qui ont peuplé le pays, un vrai cours d´histoire en soi.

Comme durant mon "glorieux passé universitaire", à la sortie des cours, on part se boire une bière entre amis. A Mexico, mes compagnons de sortie sont français, mexicains, anglais, gringos, polonais et ... singapouriens (désolé le Duche mais il te connaissait pas...). Le cadre aussi est différent. En haut de la Torre Latino, à 138m de hauteur, on aprécie non seulement sa bière, mais aussi la vue à 360º sur la ville la nuit tombée et ses lumières qui envahissent toute la vallée jusque dans les collines à la périphérie. En revanche le porte monnaie aura deux fois moins aprécié...

Des pyramides, encore et toujours...

Le temple de Quetzalcoalt

Un séjour à Mexico serait incomplet sans passer par les pyramides de Teotihuacán. A quelques kilomètres au nord de l´agglomération, cette cité pré-hispanique, et même pré-aztèque, est encore recouverte aujourd´hui par une grande part de mystère. Cette civilisation, qui semble avoir dépassé en taille la Rome antique à son aogée, entre les V et VIe siècles, a subitement disparue deux siècles plus tard. Ce grand centre cérémoniel et commercial conserve néanmoins une importance rituelle pour les civilisations suivantes, notamment les aztèques, qui pensaient que la cité avait été crée par les Dieux eux-mêmes!

En effet, le long de la chaussée aux Morts s´étalent sur deux kilomètres de longueur des constructions colossales. Tout au bout, la pyramide de la Lune domine toute la cité. Malgré tout le plus grand édifice de Teotihuacán, et accesoirement le plus grand d´Amérique pré-hispanique reste la pyramide du Soleil. 215m de long et 63m de haut! Et avec un alignement parfait avec le coucher du soleil! Peu esthétique mais très impressionant. Enfin, à l´extrémité sud on trouve la citadelle (baptisée ainsi par les espagnols parce qu´elle ... ressemble à une citadelle!) et le temple de Quetzalcóalt, orné de dizaines (certainement centaines à l´origine) de têtes de serpent à plumes et de masques de Tlaloc, Dieu de la pluie. Moins impressionant mais beaucoup plus esthétique!

La pyramide de la Lune et un beau gosse

La lutte continue!

Retour à la civilisation. A des années lumière de la civilisation Teotihuacano, on trouve, dans le centre-ville de Mexico, la folie mexicaine sous sa forme la plus représentative : la lucha libre! Ce catch version mexicaine, met en scène des lutteurs (parfois lutteuses et enfants!) masqués, portant costumes moulants et à paillettes. Les combats sont autant comiques qu´impressionnants, même si la violence n´est que mise en scène. Des bimbos à moitié nues accueillent les lutteurs se présentant sur le ring, le tout sur fond de hard-rock! C´est n´importe quoi mais c´est tellement bon!

Prochaines nouvelles prochainement! (avec la trilogie Cuba!)



La leyenda azteca de las "migraciones" decía hace 500 años que Tenochtitlán (ahora Mexico) sería la ciudad la más grande y la más poblada del mundo.

Cuando llegamos al D.F, en camión o en avión, de día o de noche, nos damos cuenta de la desmesura de esta ciudad. 20 miliones de habitantes repartidos sobre 60 km del norte al sur y 40 km del este al oeste, las cifras hablan por si mismo. Al lado, San Cristóbal es un pueblito de montaña! Antes, México fue la capital del Imperio azteca, una grandiosa ciudad flotante sobre un lago rodeado de volcanes que alcanzan los 5000m. Ahora, el lago se secó y ya no se ven los volcanes por la contaminación, pero solo una zona urbana que se extiende hasta los cerros que hace 500 años rodeaban el lago. México es ciertamente uno de los mejores testimonios de la locura del ser humano ... y por eso me gustó!

La catedral

Regresando de Cuba, dejo mi mochila en un hostal, cerca del zócalo. La tercera más grande plaza del mundo, despues la plaza Roja y Tian´anmen, está rodeada por el impresionante palacio nacional, el palacio del gobierno y la catedral, construida a partir de 1571 sobre la ruinas de templos aztecas (como la mayor parte de los edificios del centro!). Pero como muchos edificios de esta epoca, la iglesia fue maltratada por los terremotos y por el suelo inestable del valle de México, y entonces está inclinada. Una torre de Pisa en cada esquina que agrega más locura aún a la ciudad la más grande del mundo.

Al lado de la catedral se encuentran la ruinas del templo Mayor, el edificio lo más importante del Imperio Azteca, porque simbolizaba el centro del mundo; el punto de encuentro entre el cielo, la tierra y el inframundo; y los cuatros puntos cardinales; solo eso! Es aquí que los guerreros enemigo fueron sacrificados. Pero ahora, la píramide es solo un montón de piedras. Sin embargo, podemos ver (con las explicaciones!) que fue recubierta siete veces.

Es tiempo de respirar

La ardilla loca

Es imposible dar todos los detalles de todo lo que hay en el centro histórico del DF. Muchos carros, vendedores en la calle, una architectura impresionante, parques, estatuas y mucha gente, muchíssima gente... por eso, una vueltita al bosque de Chapultepec me permite de respirar un poco, Pour celà, une petite virée du côté du bosque de Chapultepec arrive comme une bouffée d´air frais, aunque a 2 240m de altura hace mucho calor. Un lugar en la naturaleza en el centro de la ciudad, que tiene también varios museos, especialemente el de antropologia, lo más importante del mundo. Para ver todo, hay que armar su carpa en el jardín y quedarse varios días! Una clase de historia.

Como cuando era estudiante, saliendo de la universidad, iba a tomar una cerveza. Aquí, mis compañeros son mexicanos, franceses, ingleses, gringo, polaco y ... de singapur. El lugar también es diferente. Arriba de la torre Latino, a 138m de altura, disfrutamos no solo la cerveza pero también la vista a 360º sobre la ciudad y sus luces que invadieron todo el valle hasta los cerros. Sin embargo, la vista fue incluida en el precio de la cerveza...

Más píramides...

La píramide de la Luna

Una estancia en México estaría inconpleta sin pasar por la píramides de Teotihuacán. Al norte de la ciudad, estas ruinas prehispanicas (y preaztecas!) son todavia cubiertas de varios misterios. La civilisación, que tal vez fue más grande que la Roma antigua, entre los siglos V y VI, desapareció subitamente dos siglos despues. Sin embargo, ese gran centro ceremonial y comercial aún tuvo una gran importancia para la civilisaciones siguientes, como los aztecas, que pensaban que Tenochtitlán fue construida por los Dioses!

A lo largo de la calzada de los muertos, se succeden sobre dos kilómetros unas construcciones colosales. Al fondo, la píramide de la Luna domina todas las ruinas. Pero el templo lo más grande es la píramide del Sol. 215m de largo y 63m de altura! Y con una alineación perfecta con la puesta del sol! Poco estetico pero muy impresionante! Por fin, al sur se encuentra la ciudadela (llamada asi por los epañoles porque ... se parecía a una ciudadela) y el templo de Quetzalcóalt, que tiene decenas (ciertamente al origen centenas) de cabezas de serpiente a plumas y mascaras del dios de la lluvia Tlaloc Menos impresionante pero mucho más estetico!

La lucha sigue!

Muy, muy lejos del mundo teotihuacano, se encuentra, en el centro, la locura mexicana bajo su forma la más representativa : la lucha libre! Los luchadores (a veces luchadoras y niños!) son enmascarados, y llevan trajes ajustados y a lentejuelas. Los combates son tan comices como impresionantes, aunque la violencia es sólo puesta en escena. Bimbos a la mitad desnudas acogen a los luchadores que se presentan sobre el ring, todo con una música de hard-rock! Génial!

Proximas noticias proximamente (con las de Cuba)

Cuba (1/3) : La Havane, babylone des Caraibes

mardi 19 octobre 2010

L'équipage du vol LR651 vous souhaite la bienvenue à la Havane. Il est 15h30. La température extérieure est de 32ºC.

Ambiance... C'est donc au bord de l'asphyxie (et on ne parle pas taux d'humidité a 4 chiffres!) que je pose le pied a Cuba. A l' aéroport la couleur est rapidement annoncée au touriste, pas de bus et taxis hors de prix. Malgré tout, je trouve deux compatriotes mexicains pour me rendre jusqu'à Centro Habana, quartier populaire de la ville, ou je pose mon sac a deux pas du Capitolio (replique de celui du D.C), non loin du quartier chinois. Ambiance... A vrai dire, à première vue, on ne se croirait pas à la Havane, ni même à Cuba, mais plutôt dans la bande de Gaza! La rue est à la fois un marché, un garage, un terrain de base-ball, un bar et parfois un lieu ou circulent voitures (ou quelque chose qui ressemble à ça), piétons, cyclistes et chevaux! Absolument aucune règle, tu partages la rue avec ton "frère" cubain et ça se passe toujours bien (en trois semaines on n´aura dénombré qu´une seule baston générale, rue Industria, mais c´était la baston du siècle!).

Ca se passe comme ca chez total!

Dès le lendemain, Martin Campbell et Léodard débarquent à leur tour à la Havane. Et il suffisait de quelques retrouvailles pour se laisser aller aux plaisirs cubains : cigares, Havana Club mais pas de chicas (bien trop cher pour nous...). Par contre, niveau "gastronomie" (les guillemets parlent d´eux-mêmes!), pas grand chose à se mettre sous la dent mis à part les fabuleuses langoustes de Marilin, notre hôte de la première semaine.
La Havane est propice aux balades sans fin, mais avec beaucoup de pauses (histoire de se boire une petite Bucanero, pas le choix il fait très chaud).
Le vieux quartier de la Habana Vieja n´a pas tellement changé depuis 50 ans, quelques édifices ont été rénovés, mais seulement les façades, et seulement dans les coins touristiques. En sortant un peu des chemins battus, on voit des arbres pousser sur les balcons, des batiments au bord de l´écroulement. la Havane se transforme en cité perdue... Pas besoin de débourser pour rentrer dans les musées, nous sommes dans un musée grandeur nature ou chaque rue est un nouveau tableau, avec au premier plan les vieilles guimbardes américaines des années 50 et ... les cubains! A vrai dire, très peu d´entre eux ne travaillent vraiment (au sens occidental du terme), les salaires tant tellement faibles qu´il faut mieux rester chez soi ou partir à la quête de pesos convertibles...
Après l´interdiction du dollar US, Fidel et sa bande ont crée le pesos convertible (ou C.U.C) afin de remplir un peu les caisses de l´Etat désespérément vides (à l´époque de l´URSS le troc régnait en maitre). Un exemple sera plus parlant : le salaire moyen par mois à Cuba est de 325 pesos (monnaie nationale soit 13 pesos convertibles), le prix plus ou moins d´un petit sac à doc dans une boutique... la moitié d´une course en taxi pour l´aéroport... un quart de nuit d´hôtel... Ainsi au lieu d´aller travailler, on cherche par tous les moyens de se procurer les fameux pesos convertibles, dont la majeure partie vient des touristes et de l´économie parallèle... Cuba, écrasé comme jamais par le poids de 50 ans de blocus, n´arrive plus à garantir une vie décente à son peuple. L´initiative personnelle réduite à néant et une fellation galopante (merci Rachida et le pesos convertible) forcent les cubains à vendre des sandwichs sur le pas de leur porte, à proposer un service de taxi candestinement, à vendre des cigares à l´angle de la rue, etc, etc... (il y a au moins 12 000 façons de gagner un peu d´argent à Cuba). Malgré tout, la délinquance y est quasi-inexistante, peut-être parce qu`ils ont un des systèmes d´éducation les plus performants au monde, et un flic à chaque angle de rue!

La calle Industria, Centro Habana

A la Havane, les seuls batiments qui tiennent encore correctement debout sont les édifices d´Etat (banques, ministères, etc...) et ... les forteresses espagnoles du XVIe siècle! Ces dernières protégeaient la ville des pirates et des ... anglais! Aujourd´hui encore, le quartier de Casablanca, accessible en tunnel et en bateau à moteur (qui doit aussi dater de la conquête!) sert de base miliataire. De là, grosse vue sur la Havane, notamment le Malecón (genre de promenade des anglais) ou s´échouent, parfois jusque sur la route, les grosses vagues venues de l´Atlantique. A l' ouest de la Havane, on trouve le nouveau quartier (tout est relatif!) du Vedado, la partie la plus moderne et "occidentalisée" de la capitale, avec ses gratte-ciels, ses restos, ses discothèques, ses hotels... Pas le plus dépaysant, on se croirait presque dans une capitale d´Amerique latine! Au sud, on retrouve la plaza de la Revolución, qui a connu les plus grandes heures de l´histoire cubaine, notamment les discours fleuve de Fidel, les adieux du Che, la messe du Pape Jean Paul II, etc ; devant près de un million de personnes! Tout autour, les différents ministères. Au centre, le monument a José Martí, immense tour moche et grise, mais d´ou l´on peut voir toute l´agglomération de la Havane. Retour a Gaza ... euh ... au Centro Habana et surtout a la Habana Vieja, ou a toute heure du jour et de la nuit, les bars et restos vivent au rythme de la musique cubaine, et en live s´il vous plait! Les rencontres les plus insolites s´y déroulent, notamment celle avec Juan luis (ou Jésus on n´a jamais vraiment su), professeur d´Histoire, poète et grand admirateur de notre vieux pays (il n´avait pas du lire la presse internationale depuis 2002...). Bref, on s´est bien marré, mais avec l´arrivée du 4e mousquetaire, Jean V., il est temps de mettre les voiles et aller faire un tour en province.

La tripulación del vuelo LR651 le desea la bienvenida a la Habana. Son las 15h30. La temperatura exterior es de 32ºC


Llego pues a la Habana al borde de la asfixia (sin hablar de la tasa de humedad a 4 cifras!). En el aeropuerto, no hay camiones, solo taxis (muy caros...). A pesar de eso, me encuentro a dos paisanos mexicanos para ir hasta el barrio popular de Centro Habana, atrás del Capitolio (que se parece al de Washington), cerca del barrio chino. Aquí, no nos creemos en la Habana, ni en Cuba de hecho, pero más en lafranja de Gaza! la calle sirve como mercado, garaje, cancha de beisbol, bar y a veces un lugar donde circulan los carros (o algo parecido), peatones, bicicletas y caballos! No hay ninguna regla, tienes que compartir el espacio con tu "hermano" cubano, y nunca hay problemas (en tres semanas, solo asistimos a una pelea, pero que pelea!).

Plaza de la Revolución

El día siguiente, Martin Campbell et Léodard llegan desde Francia. Inmediatamente, caimos en la trampa de los puros, del Habana Club pero no de las chicas (demasiado caras...). Sin embargo, del lado de la "gastronomía", fue una decepción, a pesar de las langostas, preparadas por Marilin, ama de la casa donde nos quedamos en la Habana.
En la ciudad, hay muchas cosas que ver, y muchos kilómetros que recorrer, pero con muchas pausas (para echarse una cervecita, porque hace mucho calor). El viejo barrio de la Habana Vieja no ha cambiado mucho desde hace 50 años. Solo unos edificios han sido renovados, pero solo las fachadas en los lugares turísticos. Saliendo un poco de los caminos tradicionales, vemos a arboles creciendo en los balcones, edificios a punto de derrumbarse. La Habana se está transformando en una ciudad perdida... No necesitamos que gastar dinero en los museos, la ciudad es un museo y cada calle una nueva pintura, con los carros americanos de los 50 y ... los cubanos! De hecho, muy pocos trabajan realmente, los sueldos siendo tan bajos que la mejor solución es de quedarse en casa o ir en busqueda de pesos convertibles...
Despues de la prohibición del dólar US, Fidel y su banda craron el peso convertible (o C.U.C) para llenar las cajas vacías del Estado. Un ejemplo : el sueldo ordinario en Cuba es de 325 pesos cubanos, o sea 13 pesos convertibles, el precio de una mochila en una tienda ... la mitad de un viaje en taxi hasta el aeropuerto ... el cuarto de una noche en un hospedaje...
Así, en vez de ir a trabajar, los cubanos tratan de conseguir pesos convertibles, la mayor parte viniendo de los turistas y de la economia paralela... Cuba, atropellado por 50 años de bloqueo, no puede asegurar una vida decente a su pueblo. Además, la iniciativa personal está prohibida. Entonces, los cubanos venden hamburguesas en sus casas, proponen servicio de taxi, venden puros en las esquinas, y todo eso clandestinamente. A pesar de eso, la delincuencia está casi no existe, tal vez porque Cuba tiene uno de los sistemas de educación lo más eficiente del mundo, y un policia en cada esquina!

La Habana Vieja

En la Habana, los unicos edificios que esten todavia de pie son las fortalezas españolas del siglo XVI! Antes, protegían la ciudad de los piratas y ... de los ingleses! Ahora, el barrio de Casablanca, accesible en túnel o en lancha (vieja como la conquista), aún tiene un papel militar. Aquí, la vista sobre la ciudad es increíble, particularmente la del Malecón y de las olas que se estrellan, hasta sobre la carretera. Al oeste de la Habana se encuentra el "nuevo" barrio del Vedado, la parte la más moderna y "occidentalizada" de la capital, con sus grandes edificios, sus restaurantes, sus discotecas, sus hosteles... Casi se parece a una capital de America Latina! Al sur, encontramos la plaza de la Revolución, donde occurieron los mayores eventos de la historia cubana (despues de la revolución), particularmente los discursos de Fidel, la despedida al Che y la misa del Pope Juan Pablo II; frente a un ñilión de personas! A los alrededores, los ministerios. Al centro, el monumento a José Martí, inmensa torre fea y grisa, pero de donde podemos ver la vista a 360º de la Habana.
Regresamos en Gaza ... mejor dicho al Centro Habana, y sobretodo en la Habana Vieja. A cada hora del día y de la noche, los bares y restaurantes viven al ritmo de la música en vivo. Los encuentros los más extraños se hacen aquí, como el con Juan Luis (o Jésus, nunca supimos), profesor de Historia, poeta y gran admirador del viejo país que es Francia (creo que no ha leido las noticias desde el año 2002...). Reimos mucho, pero con la llegada del cuarto mosquetero, Juan V., es la hora de ir a descubrir las otras provincias de Cuba.

¿Que tal estos carros?